A la demande de PURINA ONE , Harris Interactive a interrogé un échantillon national représentatif de Français afin d'identifier le regard porté sur les chats, que l'on possède soi-même ou non un tel compagnon à son domicile, et ce à travers quatre angles principaux : l'alimentation, l'activité physique, l'hygiène et le style de vie des chats.
1. Le chat est un animal qui bénéficie d'une image très positive, que l'on choisit avant tout pour sa compagnie agréable (76%), et que l'on considère à la fois comme indépendant et affectueux (respectivement 56% et 38%).
2. Du point de vue des personnes ayant ou ayant déjà eu un chat, la relation entre chat et maître semble parfois d'une intensité comparable à une relation entre deux êtres humains, même si cette attitude reste minoritaire : ainsi, 18% considèrent leur animal plutôt comme un meilleur ami et même 11% comme leur enfant. En outre, plus d'un possesseur de chats sur deux a déjà parlé à son animal comme un confident (56%) ou lui a déjà offert un cadeau, des accessoires… (55%).
3. Le chat est largement perçu comme un animal actif. D'ailleurs, les possesseurs de chats jouent régulièrement avec leur animal pour lui faire faire de l'exercice (72%), particulièrement lorsqu'ils habitent dans un appartement (83%) Plus des deux-tiers ont également acheté des jouets à leur chat afin qu'il se dépense davantage (67% en moyenne, 79% pour les propriétaires de chats en appartement).
4. Le chat est perçu comme un animal propre, qui ne porte pas de maladies, et qui s'occupe en grande partie lui-même de son hygiène. Si une majorité de possesseurs brosse quand même son animal (59%), peu taillent ses griffes (21%), le lavent (11%) ou l'emmènent chez le toiletteur (2%).
5. Selon les Français, les pratiques alimentaires recommandées aux Hommes (nourriture saine et diversifiée, horaires réguliers des repas…) sont également valables pour les chats, tout comme le plaisir que l'on peut trouver dans l'alimentation. Les possesseurs de chats attribuent d'ailleurs un rôle important à l'alimentation dans le bien-être de leur animal. Notons que plus d'un tiers d'entre eux (37%) déclare avoir déjà offert un repas spécial à leur animal pour une occasion particulière (anniversaire, Noël…) et 13% avoir déjà cuisiné pour leur chat.
Le chat est un animal qui bénéficie d'une image très positive, que l'on choisit avant tout pour sa compagnie agréable, et que l'on considère à la fois comme indépendant et affectueux
Spontanément, le chat est associé par les Français à des mots positifs : indépendance, douceur, câlins, ou encore ronronnement sont les termes les plus utilisés par les Français comme par les possesseurs de chats pour décrire cet animal.
D'ailleurs, les Français ayant actuellement à leur domicile un chat voire plusieurs, ou en ayant déjà eu un (cette catégorie est identifiée dans cette note comme les " possesseurs de chats ", actuels ou passés), justifient avant tout leur choix de prendre un chat chez eux par la compagnie agréable qu'il procure (76%), loin devant sa propreté (37%).
Les autres motifs sont cités par moins d'un possesseur de chats sur cinq, qu'il s'agisse de l'attention mesurée exigée par un chat (17%), la faible place prise par cet animal (12%), sa capacité à chasser les souris (9%), l'amusement qu'il procure aux enfants (7%) ou encore la responsabilité qu'il peut susciter chez eux (3%).
Notons que ceux qui ont actuellement plusieurs chats mettent particulièrement en avant sa compagnie agréable (83%, pour 76% en moyenne) et sa propreté (41%, pour 37%), de même que les Franciliens (respectivement 82% pour 76% et 41% pour 37%). 17% des habitants des communes rurales répondent " parce qu'un chat chasse les souris " (contre 3% des Franciliens).
Plus généralement, les termes les plus utilisés par les Français pour décrire les chats sont " indépendant " (56%) et " affectueux " (38%, et même 49% parmi les possesseurs de chats). Entre un Français sur trois et un Français sur quatre qualifient également le chat d'animal " propre " (34%, et 40% parmi les possesseurs de chats)," agréable à caresser " (31% et 36%), " attachant " (28% et 37%), " apaisant " (25% et 34%) et " intelligent " (25% et 30%). Les autres qualificatifs sont attribués au chat de façon moins nette, qu'il s'agisse de " beau, élégant" (20% et 25%), " discret " (16% et 13%), " calme " (16% et 18%), " amusant " (10% et 12%), " gentil avec les enfants " (7% et 8%) ou " obéissant " (3% et 3%).
On peut relever que les possesseurs de chats qualifient significativement davantage l'animal d'affectueux, d'attachant et d'apaisant (respectivement 49%, 37% et 34% pour 38%, 28% et 25% en moyenne). Mais au sein de ces possesseurs de chats, des contrastes générationnels apparaissent entre les plus jeunes, qui jugent le chat particulièrement affectueux (64% des 18-24 ans, pour 43% des 50 ans et plus et 49% en moyenne) et les plus âgés, qui sont plus nombreux à le caractériser par son indépendance (63% des 50 ans et plus, pour 47% des 18-24 ans et 57% en moyenne). Par ailleurs, les Français habitant dans une agglomération de moins de 2 000 habitants soulignent particulièrement son côté indépendant : 61%, pour 56% en moyenne.
Selon une majorité de Français, les bonnes pratiques alimentaires sont valables pour les Hommes et pour les chats.
De façon générale, les Français attribuent aux chats des besoins alimentaires comparables à ceux des êtres humains. Ainsi, 80% des Français jugent qu' " avoir une alimentation saine est important pour être en bonne santé ", aussi bien pour les chats que pour les humains, pour 14% seulement jugeant que cela ne concerne que les humains. 66% des Français jugent que " le goût des aliments est une source de plaisir " à la fois pour les chats et les humains, pour 27% estimant qu'il s'agit d'une caractéristique spécifiquement humaine. 61% des sondés déclarent que les chats ont également besoin d'une alimentation diversifiée pour être en bonne santé, pour 33% jugeant que cela n'est vrai que pour les humains. Une courte majorité des Français (51%) estime également qu'il est important pour les chats comme pour les humains de se nourrir à des horaires réguliers, pour 35% estimant que cela ne concerne que les humains. Enfin, les Français sont plus partagés sur l'intérêt pour les chats de boire du lait, car si 38% déclarent que " cela permet aux chats comme aux humains d'être en meilleure santé ", 32% estiment que cela n'est valable que pour les humains, et 19% jugent que cela n'est valable ni pour les chats, ni pour les humains.
Dans le détail, les possesseurs de chats sont toujours plus nombreux à répondre que ces différentes affirmations sont valables pour les chats comme pour les êtres humains (respectivement 88%, 77%, 66% et 54% pour 80%, 66%, 61% et 51% en moyenne), à l'exception de l'affirmation concernant le lait (33% pour 38% en moyenne). Au sein de ces possesseurs de chats, ceux qui résident dans une agglomération de plus de 200 000 habitants sont particulièrement prompts à mettre chats et humains sur un pied d'égalité en ce qui concerne l'impact de l'alimentation : 91% en ce qui concerne l'importance d'une alimentation saine, 83% pour le goût des aliments et 70% sur l'importance d'une alimentation diversifiée. Les possesseurs de chats résidant en appartement ont également davantage tendance que ceux résidant dans une maison à répondre que ces affirmations sur l'alimentation sont " valables pour les êtres humains et pour les chats ". On peut enfin souligner que les catégories supérieures sont davantage convaincues que les catégories populaires que se nourrir à horaires réguliers et boire du lait est important aussi bien pour les êtres humains que pour les chats. En revanche, les autres affirmations sont jugées dans de mêmes proportions par les catégories supérieures et par les catégories populaires.
Une majorité des possesseurs de chats a déjà donné les restes d'un repas à son animal (55%), et plus d'un tiers lui a déjà offert un repas spécial pour une occasion particulière du type anniversaire, Noël… (37%). Ces deux comportements sont plus fréquents chez les possesseurs de chats les plus jeunes (respectivement 63% et 43% des 18-24 ans). Offrir un repas spécial semble également plus courant chez les possesseurs de chats vivant en appartement : cette pratique concerne 43% d'entre eux. Par ailleurs, 19% des possesseurs de chats ont déjà fait faire un régime à leur animal, et 13% ont déjà cuisiné un plat pour lui (respectivement 26% et 16% en Ile-de-France).
Les possesseurs de chats attribuent un rôle important à l'alimentation dans la qualité de vie de leur animal
Selon les possesseurs de chats, l'alimentation a un impact fort sur la qualité de vie de leur animal : 91% estiment que cela a influe sur sa digestion (dont 61% beaucoup), et des proportions équivalentes soulignent un impact important sur sa vitalité, son énergie (89%, dont 60% beaucoup), mais aussi sur son pelage et sa peau (89%, dont 60%) et sur son bien-être (89%, dont 58%). Les deux tiers des possesseurs de chats jugent que l'alimentation a aussi un impact important sur l'humeur de leur animal (66%, dont 33% beaucoup).
De façon générale, l'importance de l'alimentation est davantage soulignée par les femmes (respectivement 93%, 92%,92%, 92% et 69%) et par les 50 ans et plus (respectivement 92%, 92%, 93%, 92% et 71%).
Si la capacité d'apprentissage d'un chat et son adaptation au milieu urbain font débat, le chat est largement perçu comme un animal actif
Les Français sont partagés sur la capacité et la nécessité d'un chat à être dressé, éduqué : 50% des Français pensent que les chats ont besoin d'être éduqués, qu'il faut leur apprendre les bonnes manières pour 46% qui estiment qu'on ne peut pas vraiment éduquer un chat, qu'il développe ses propres habitudes. Notons que les possesseurs de chats sont également partagés sur la question, 51% penchant pour la première affirmation, 48% pour la seconde. Parmi eux, les possesseurs de chats les plus jeunes semblent plus optimistes sur la capacité d'un chat à être éduqué : 60% des 18-24 ans et 65% des 25-34 ans estiment ainsi que les chats ont besoin d'être éduqués, pour 51% en moyenne.
Les Français sont également partagés sur le meilleur environnement pour l'épanouissement d'un chat :
48% jugent qu'un chat est plutôt un animal qui s'épanouit à la campagne, pour 47% pensant qu'un chat peut très bien s'épanouir dans un appartement en ville. Là encore, les possesseurs de chats portent un constat sensiblement identique, 50% désignant la campagne comme environnement approprié, pour 49% ne voyant pas d'inconvénient particulier au milieu urbain. On voit que les réponses sont largement conditionnées par le lieu d'habitation des répondants : 65% des habitants de zones rurales jugent qu'un chat s'épanouit mieux à la campagne, quand 56% des Franciliens et 59% des habitants de grandes agglomérations estiment qu'un chat peut aussi être épanoui dans un appartement en ville. Les clivages sont encore plus prononcés au sein des possesseurs de chats : 69% des possesseurs de chats vivant dans des zones rurales (et 61% de ceux vivant dans une maison) perçoivent le chat comme un animal plus adapté à la campagne, quand 66% des possesseurs de chats en Île-de-France, 68% des résidants en appartement et 68% des habitants d'une grande agglomération ne voient pas d'obstacle à l'épanouissement d'un chat en milieu urbain. Six Français sur dix (60%) estiment que le chat est plutôt un animal actif, qui a besoin de se dépenser, pour 35% jugeant plutôt que ce n'est pas vraiment un besoin pour un chat, animal se reposant beaucoup. Les habitants des zones rurales (agglomération de moins de 2 000 habitants), mais surtout les possesseurs de chats sont plus nombreux que la moyenne à attribuer une forte activité au chat (respectivement 64% et 68% pour 60% en moyenne). Parmi les possesseurs de chats, les plus jeunes sont plus nombreux à souligner le niveau d'activité important de cet animal (80% des 18-24 ans, pour 64% des 50 ans et plus et 68% en moyenne).
Les possesseurs de chats jouent régulièrement avec leur animal pour lui faire faire de l'exercice,particulièrement lorsqu'ils habitent dans un appartement
En ce qui concerne l'exercice physique de leur chat, une large majorité des possesseurs de chats témoigne avoir déjà joué avec leur chat pour qu'il fasse de l'exercice (72% oui, contre 27% non). Les deux tiers des possesseurs de chats ont déjà acheté des jouets à leur animal pour qu'il se dépense davantage (67% oui, contre 32% non). 58% ont déjà encouragé leur chat à se faire les griffes. En revanche, seuls 22% ont déjà encouragé leur chat à chasser (25% dans les zones rurales), et 17% ont déjà promené leur chat à l'extérieur. De façon générale, on remarque que les possesseurs de chats vivant en appartement adoptent plus souvent des comportements visant à faire exercer une activité physique à leur chat : respectivement 83%, 79%, 75%, 22% et 21% (pour 65%, 59%, 48%, 22% et 14% de ceux habitant une maison individuelle). C'est aussi le cas des jeunes possesseurs de chats, et en particulier des 25-34 ans : respectivement 77%, 79%, 66%, 35% et 23%. A l'inverse,ces différentes pratiques sont sensiblement plus rares chez les répondants inactifs (70%, 61%, 53%, 18% et 13%) et plus âgés (69%, 60%, 54%, 17% et 16%).
Le chat est perçu comme un animal propre, ne nécessitant pas de pratiques d'hygiène particulières
Par ailleurs, les trois quarts des Français (77%) pensent que les chats s'occupent eux-mêmes de leur hygiène, et qu'il n'est donc pas nécessaire pour leur propriétaire de s'en charger. Cette opinion est partagée par les possesseurs de chats (82% contre 17%), mais elle est moins nettement majoritaire dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants (71% contre 23%). Au sein des possesseurs de chats, si les plus jeunes jugent unanimement le chat autosuffisant en matière d'hygiène (95% des 18-24 ans), c'est moins le cas des seniors (76% des 50 ans et plus) et des femmes (79%).
Selon les Français, les chats n'ont pas d'impact particulier sur la santé de leurs propriétaires : seuls 6% estiment que les chats sont sources de maladies et que leurs propriétaires sont plus souvent malades que les autres et 14% pensent plutôt qu'ils renforcent les défenses immunitaires de leurs propriétaires (17% des habitants des agglomérations de plus de 200 000 habitants), pour 76% jugeant que les chats n'ont ni un impact négatif, ni un impact positif sur la santé de leurs maîtres. Les possesseurs de chats ont sensiblement la même impression, même s'ils sont 21% à considérer qu'un chat renforce les défenses immunitaires et rend ses propriétaires moins souvent malades (24% des femmes et 25% de ceux qui ont plusieurs chats actuellement) et seulement 1% à considérer cet animal comme source de maladies. Toujours en matière d'hygiène, les possesseurs de chats sont 59% à déclarer peigner ou brosser leur chat souvent (24%) ou de temps en temps (35%), pour 17% le faisant rarement et 23% jamais. En revanche, 64% des possesseurs de chats ne taillent jamais les griffes de leur chat (21% le font souvent ou de temps en temps), 60% ne lui donnent jamais de compléments alimentaires (18% le font souvent ou de temps en temps), 64% ne le lavent jamais eux-mêmes (11% le font souvent ou de temps en temps), et 93% ne l'ont jamais emmené chez le toiletteur. Dans le détail, ces différentes pratiques sont légèrement plus régulières chez les possesseurs de chats habitant des agglomérations de plus de 200 000 habitants (respectivement 68%, 27%, 22%, 15% et 4% de " souvent " ou " de temps en temps ") et en appartement (respectivement 65%, 32%, 21%, 13% et 4%).
Du point de vue des possesseurs de chats, la relation entre chat et maître est parfois jugée d'une intensité comparable à une relation entre deux êtres humains, même si cela reste minoritaire
Les possesseurs de chats indiquent majoritairement avoir déjà confié leur chat à leur famille ou à des amis (61%, dont 43% plusieurs fois), mais aussi avoir parlé à leur chat comme à un confident (56%, dont 47%), ou encore avoir offert à leur chat des cadeaux ou accessoires (55%, dont 33%). 48% ont déjà laissé leur chat tout seul pendant plusieurs jours (dont 32% plusieurs fois), et 38% ont déjà emmené leur chat en vacances avec eux (dont 29% plusieurs fois). Plus précisément, le fait de confier son chat à de la famille ou des amis est plus fréquent chez les Franciliens (71%) et ceux qui vivent en appartement (69%). Les femmes sont un peu plus nombreuses à déclarer qu'elles parlent à leur chat comme à un confident (63% contre 58% des hommes). Le fait d'offrir des cadeaux ou accessoires à son chat est plus courant parmi ceux qui vivent en appartement (69%). Les jeunes déclarent davantage avoir déjà laissé leur chat seul plusieurs jours (56% des 18-24 ans et 58% des 25-34 ans pour 43% des 50 ans et plus). Enfin, 59% des Franciliens ont déjà emmené leur chat en vacances avec eux, dont près de la moitié plusieurs fois (47%).
Au final, si 70% des possesseurs de chats considèrent leur animal plutôt comme un animal domestique,18% le définissent plutôt comme leur meilleur ami, et 11% le considèrent même comme leur enfant. Les 50 ans et plus sont plus nombreux à définir leur chat comme leur meilleur ami (23%). Et la proportion de possesseurs de chats considérant leur animal comme leur enfant est nettement plus élevée chez les 25-34 ans (22%), et ceux qui en possèdent plusieurs (17%).
Source : Sondage Harris Interactive pour PURINA ONE
Enquête réalisée en ligne par l'institut Harris Interactive du 22 au 28 avril 2011 pour PURINA ONE®. Echantillon de 2003 individus issusde l'access panel Harris Interactive, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressementappliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d'habitation de l'interviewé(e).
Contacts presse PURINA ONE® Aurore Tahir01 77 75 67 [email protected]