Si les chats de gouttière représentent de très loin la majorité des adoptions à travers le monde, certains préfèrent opter plutôt pour un chat de race. Le choix est large : on compte pas moins d'une centaine de races de chats différentes, avec chacune ses particularités en termes d'apparence et/ou de tempérament.
Toutefois, qui dit chat de race dit également prix beaucoup plus important. Autant les chats de gouttière sont souvent donnés, autant les pure race représentent une grosse dépense à l'achat.
Combien faut-il s'attendre à payer pour un chat de race ? De quoi dépend ce montant ? Est-il justifié ? Existe-t-il un moyen d'obtenir un prix plus bas ?
Le prix d'un chat de race commence généralement autour de 300 euros et peut atteindre voire dépasser les 3000 euros, en tout cas lorsqu'on achète auprès d'un éleveur. La race de chats la plus chère au monde est le Savannah : en fonction de la génération à laquelle il appartient, un chaton coûte entre 2500 et 7000 euros !
Cela dit, la plupart des races de chats coûtent entre 600 et 1500 euros (en tout cas tant qu'ils sont jeunes), ce qui reste une sacrée somme.
Dans tous les cas, ces chiffres paraissent importants - surtout lorsqu'on sait que le prix d'un chat de gouttière est généralement très faible voire nul. Ils impliquent évidemment que l'achat ne doit pas se faire sans être bien informé. Cela permet d'ailleurs déjà de comprendre comment s'expliquent ces montants en apparence élevés, et de quoi ils dépendent.
Le prix d'un chat de race dépend d'un certain nombre de facteurs, ce qui explique que la fourchette est assez large. La rareté de la race, la beauté de la robe, le sexe ou encore l'âge sont quelques-uns des facteurs ayant une influence notable sur le prix de vente, mais il en existe d'autres.
Ainsi, le prix d'un chat de race dépend notamment de :
Il existe donc un grand nombre de facteurs susceptibles d'influer sur le prix d'un chat de race.
Pour avoir une idée du montant qu'il faut s'apprêter à débourser, voici un tableau récapitulatif du prix des races de chats les plus recherchées, en Europe (France, Belgique et Suisse, notamment) et au Canada. Toutes n'y figurent pas : si la race recherchée n'est pas dans la liste, il est possible de se rendre sur la page de la liste complète des races, ou de contacter directement des éleveurs.
Ces valeurs correspondent à l'achat d'un chaton auprès d'un éleveur professionnel. Il existe en effet des chats de race à des prix plus accessibles, en fonction notamment de leur âge et de l'endroit où l'on adopte (en refuge notamment).
Par ailleurs, il convient d'avoir en tête que ces barèmes n’ont qu’une simple valeur indicative. En effet, les prix des chats de race n'étant pas encadrés, chaque éleveur est libre de fixer le montant qu'il souhaite pour ses petits protégés. Consulter les annonces de chats à vendre permet d'avoir une vision plus fine des prix pratiqués, et éventuellement de commencer à identifier des éleveurs dignes d'intérêt.
Voici en euros les prix généralement constatés en France, en Belgique et en Suisse, pour des chatons de race achetés auprès d'un éleveur professionnel.
Ils peuvent néanmoins varier en fonction du pays. Par exemple, si une race est davantage populaire en France qu'en Belgique, il y a des chances que cela se ressente au niveau du prix.
Race | Prix d'achat en Europe |
---|---|
Abyssin | 1000-1400 € |
American Curl | 900-1500 € |
American Shorthair | 600-1000 € |
American Wirehair | 800-1200 € |
Angora Turc | 800-1200 € |
Bengal | 800-3000 € |
Bleu Russe | 650-2500 € |
Bombay | 900-1300 € |
British Shorthair | 500-2500 € |
British Longhair | 900-1500 € |
Burmese | 800-1300 € |
Chartreux | 800-1400 € |
Chat de Sibérie | 600-2900 € |
Cornish Rex | 800-1000 € |
Devon Rex | 1200-1300 € |
Exotic Shorthair | 500-4000 € |
Highland Fold | 500-2000 € |
Highland Straight | 500-1500 € |
Maine Coon | 1400-1800 € |
Mandarin | 700-1200 € |
Mau Egyptien | 1000-1800 € |
Munchkin | 700-800 € |
Nebelung | 1000-1400 € |
Norvégien | 400-3000 € |
Oriental Shorthair | 800-1500 € |
Persan | 400-2500 € |
Ragdoll | 600-3000 € |
Sacré de Birmanie | 600-1400 € |
Savannah | 2500-7000 € |
Scottish Fold | 500-2500 € |
Scottish Straight | 500-2500 € |
Selkirk Rex | 800-1300 € |
Siamois | 1000-2000 € |
Singapura | 1000-1800 € |
Somali | 600-1600 € |
Sphynx | 1000-2000 € |
Tonkinois | 800-1000 € |
Toyger | 500-3000 € |
Turc de Van | 800-1000 € |
Voici en dollars canadiens la fourchette de prix de quelques races de chats courantes au Canada, et qu'il est globalement assez facile de se procurer dans le pays. Ces montants correspondent à des chatons de race adoptés auprès d'éleveurs professionnels.
Race | Prix d'achat au Canada |
---|---|
Abyssin | 1000-2500 CAD |
American Shorthair | 600-1000 CAD |
American Wirehair | 600-1000 CAD |
Bengal | 1100-3000 CAD |
Bombay | 700-2000 CAD |
British Shorthair | 800-2000 CAD |
Burmese | 800-1000 CAD |
Chat de Sibérie | 1750-2350 CAD |
Cornish Rex | 800-1000 CAD |
Devon Rex | 1000-1200 CAD |
Exotic Shorthair | 800-1500 CAD |
Maine Coon | 1500-2500 CAD |
Mandarin | 1100-1300 CAD |
Munchkin | 600-1400 CAD |
Norvégien | 400-1500 CAD |
Oriental Shorthair | 500-1500 CAD |
Persan | 700-1600 CAD |
Ragdoll | 800-2000 CAD |
Sacré de Birmanie | 600-1000 CAD |
Savannah | 1000-10000 CAD |
Scottish Fold | 1000-2000 CAD |
Scottish Straight | 700-900 CAD |
Siamois | 700-1100 CAD |
Sphynx | 1200-1600 CAD |
Tonkinois | 800-1300 CAD |
On remarque que les prix des chats de race au Canada sont globalement assez proches de ceux constatés en Europe : il y a rarement des écarts importants. Cela peut toutefois se produire, par exemple dans le cas d'une race très populaire d'un côté de l'Atlantique et assez rare de l'autre.
Le prix d'un chat de race est quelquefois si élevé qu'il peut sembler déraisonnable, voire injustifié.
Pourtant, beaucoup d'éleveurs font en réalité cette activité en dilettante, et même ceux dont c'est le métier à temps plein sont loin d'être fortunés. Leur principale motivation est avant tout leur passion pour les chats, bien plus que la volonté de gagner de l'argent par ce biais...
S'il est vrai qu'il y a parfois des abus (en particulier dans le cas des races rares et/ou très recherchées), le montant demandé ne sort pas de nulle part. Il reflète en fait nombre de dépenses supportées par l'éleveur : l'achat des chats reproducteurs, l'alimentation, les dépenses de santé et d'hygiène, le pedigree et les autres frais annexes. Ces dépenses sont d'autant plus importantes que l'éleveur est attaché à proposer des petits présentant les meilleures garanties en termes de santé et de caractère.
Pour être en mesure de proposer des chatons de race, un éleveur doit avoir recours à des chats de race correspondent parfaitement au standard de la race en question, qui sont aptes à se reproduire et deviendront les parents des futurs petits.
Plus précisément, il peut choisir de posséder :
Pour chacun des reproducteurs qu'il possède, il doit donc supporter les dépenses courantes pour s'en occuper correctement (alimentation, vaccins, vermifuges, soins divers...), en plus du prix d'achat s'il les achète auprès d'autres personnes.
Puisque ce sont les femelles qui donnent naissance aux chatons et qui prennent soin d'eux jusqu'à leur sevrage, il est crucial que leur santé physique et mentale soit absolument irréprochable - encore plus que pour les mâles.
L'éleveur doit donc :
Si l'éleveur possède aussi des mâles, il faut bien sûr qu'il en prenne grand soin pour que ceux-ci soient en très bonne santé et puissent donner naissance à des chatons qui ont eux aussi toutes les chances de l'être - et de le rester. Cela suppose donc toutes sortes de dépenses d'alimentation, de santé et de soins divers. Le coût reste toutefois moins élevé que pour une femelle, cette dernière ayant plus de « valeur » puisqu'elle donne naissance à des petits.
Cela dit, les mâles utilisés comme reproducteurs n'appartiennent pas forcément à l'éleveur : ce dernier peut très bien ne posséder qu'une ou plusieurs femelles. Dans ce cas, il doit payer pour faire saillir sa chatte. Cela représente alors un coût, qui dépend notamment de la race mais qui se situe le plus souvent entre 200 et 600 euros par saillie.
D'ailleurs, quand bien même il possède un ou plusieurs mâles, l'éleveur peut vouloir utiliser de temps en temps des mâles d'autres élevages, pour éviter une forte consanguinité parmi ses petits protégés. Cela étant, s'il parvient également à proposer ses propres mâles pour saillie, le coût final peut être à peu près nul de ce point de vue.
Comme n'importe quel maître, l'éleveur doit évidemment nourrir ses chats tout au long de l'année. En temps normal, un mâle a généralement un peu plus d'appétit qu'une femelle. Néanmoins, quand elle est en gestation puis allaitante, cette dernière mange nettement plus qu'à l'accoutumée, puisque c'est elle qui nourrit ses petits.
Quant aux chatons, les nouveaux-nés tètent leur mère jusqu'à leur sevrage, et n'ont donc pas spécialement besoin d'être nourris. Il peut toutefois arriver que la chatte ne puisse pas allaiter, par exemple parce qu'elle est souffrante ou parce qu'elle ne produit pas suffisamment de lait pour toute sa portée. Il faut alors se procurer du lait maternisé pour chaton et nourrir soi-même les nouveaux-nés.
Après le sevrage des chatons, qui survient vers l'âge de 2 mois, ils ne tètent plus et ont besoin pour bien grandir d'une alimentation solide, riche en protéines et en nutriments. Même si les quantités à leur donner sont plus réduites que pour un adulte, cela représente un coût pour l'éleveur, jusqu'à ce qu'il les vende - ce qui se produit généralement vers 3 mois.
Qu'il s'agisse des femelles, des mâles et des chatons, les dépenses de santé que l'éleveur doit supporter sont loin d'être négligeables. Elles n'en sont pas moins indispensables, puisqu'elles lui permettent de maximiser ses chances de proposer à l'adoption des petits sains et robustes.
Encore plus que le père, la mère doit être vaccinée contre un certain nombre de maladies (leucose, coryza, typhus...) et traitée contre les vers. C'est crucial pour qu'elle ne puisse pas transmettre de maladies et/ou parasites à sa progéniture, à une période de leur vie pendant laquelle ils sont particulièrement vulnérables. Cela représente autour de 100 euros par an et par chat reproducteur.
Par ailleurs, avant de retenir un mâle ou une femelle comme reproducteur, il est utile de lui faire passer différents tests génétiques concernant au moins les maladies les plus graves : la leucose féline, la polykystose rénale et le sida du chat. Cela évite de faire se reproduire deux chats dont l'un serait atteint et risquerait de contaminer l'autre ainsi que les futurs petits. De tels tests coûtent généralement entre 30 et 50 euros chacun.
Les chatons doivent être vermifugés à partir de 2 semaines, traités contre les parasites externes (puces, tiques, etc.), et primo-vaccinés vers deux mois : l'ensemble représente autour de 100 euros de dépenses par chaton. Il faut aussi demander à un vétérinaire de les faire identifier, ce qui représente un montant supplémentaire d'environ 50 euros.
Si en outre l'éleveur décide de les faire stériliser, il lui en coûte environ 50 à 100 euros pour un mâle et 100 à 150 euros pour une femelle.
Enfin, en amont de leur cession, il doit faire établir pour chacun d'eux un certificat de bonne santé, rédigé par un vétérinaire et qui atteste que l'animal ne présente aucun signe de maladie. Le coût d'un tel document est de l'ordre de 40 euros, consultation comprise.
En plus des dépenses de santé à la fois pour les chats reproducteurs et pour leurs petits, l'éleveur doit également supporter différents coûts nécessaires à leur hygiène et leur entretien.
Cela recoupe notamment :
Les chats demandent certes moins de soins que les chiens, notamment parce qu'ils font une bonne partie de leur toilette eux-mêmes. Pour autant, toutes ces opérations sont nécessaires, et requièrent l'achat de divers accessoires et produits. En particulier, l'entretien de la litière peut vite devenir onéreux.
Par ailleurs, pour certaines races demandant des soins particuliers, il faut prévoir également d'emmener de temps à autres les parents chez un toiletteur.
Pour justifier qu'il propose des chatons pure race et appliquer un prix en conséquence, l'éleveur doit être en mesure de fournir leur pedigree. Cela suppose de les inscrire dans un livre des origines, registre des chats de race tenu par un organisme félin de référence du pays dans lequel il se trouve (sachant qu'il peut y en avoir plusieurs par pays).
Cela se fait auprès de :
Le coût correspondant dépend de l'organisme. Ainsi, dans le cas du LOOF, il faut compter 20 euros par chaton pour la déclaration de naissance, puis 25 euros pour l'obtention de son pedigree avant ses 6 mois.
Pour trouver un acheteur, il faut le plus souvent passer par des annonces pour vente de chat et/ou se faire connaître par des expositions félines. Cela représente un coût, qui à la longue peut s'avérer élevé.
En ajoutant à cela les différents impôts et la marge de l'éleveur, tout cela conduit au prix élevé du chat de race.
Si l'on rêve d'adopter un chat de race (par exemple si on est amoureux d'une race en particulier), disposer d'un budget restreint n'est pas forcément éliminatoire. En effet, quelques astuces peuvent aider à trouver des prix plus abordables.
Une astuce pour obtenir un chat de race tout en évitant de le payer trop cher peut être d'opter pour un chat un peu plus âgé voire un adulte.
En effet, autant les chatons de race sont extrêmement demandés et sont donc plus chers, autant le prix diminue fortement au fur et à mesure des mois qui passent. Par exemple, il est possible de trouver des Maine Coons adultes pour 500 euros voire moins, alors qu'un chaton coûterait plutôt autour de 1500 euros.
Il n'y a d'ailleurs pas besoin que l'animal soit très vieux pour cela : leur prix commence sérieusement à baisser dès qu'ils atteignent 2 ou 3 ans - ce qui, quand on sait que l'espérance de vie d'un chat est d'environ 15 ans, n'empêche pas de passer beaucoup de temps avec lui. En particulier, les chats de race utilisés comme reproducteurs par les éleveurs prennent leur retraite tôt et sont alors cédés à bas prix voire parfois donnés, alors que ce sont de superbes spécimens qui vaudraient techniquement beaucoup plus cher.
Un bon moyen d'obtenir un chat de race sans se ruiner est de le trouver dans un refuge. En effet, contrairement à ce que l'on croit parfois, il n'y a pas que des chats de gouttière qui atterrissent dans ces établissements. Cela peut donc être l'occasion de faire à la fois une bonne action et une bonne affaire.
Lorsqu'on adopte dans un refuge, le chat (qu'il soit de race ou non) est généralement cédé en échange d'une contribution financière dépassant rarement les 150 euros. Cette dernière permet de couvrir une partie des dépenses engagées par le refuge (alimentation, dépenses vétérinaires, stérilisation et identification si besoin...). Cela reste donc une option nettement moins coûteuse que de se tourner vers un éleveur professionnel.
Bien entendu, le choix est tout de même forcément plus réduit auprès des refuges qu'auprès de l'ensemble des éleveurs ou des particuliers. Si on souhaite jeter son dévolu sur une race très populaire et répandue, il ne devrait pas être trop difficile de trouver son bonheur ; en revanche, s'il s'agit d'une race plus confidentielle, mieux vaut s'armer de patience, ou se tourner vers une autre solution.
Si l'on n'a pas les moyens d'acquérir un chaton de pure race, une alternative peut être de se tourner vers un animal sans pedigree, mais ayant tout de même l'apparence d'un pure race. Il peut résulter par exemple d'un croisement (y compris potentiellement involontaire) entre un chat de race et un chat de gouttière, ou entre deux races dont le mariage n'est pas autorisé.
L'avantage d'un tel matou est qu'il est bien moins onéreux qu'un véritable chat de race, quand bien même ses caractéristiques morphologiques en seraient très proches. En effet, faute de posséder un pedigree, il ne peut être vendu qu'en temps que « croisé », si bien que son prix ne dépasse alors normalement pas quelques centaines d'euros. Cela peut cela dit varier assez sensiblement en fonction de la(es) race(s) dont il est issu et des soins qui lui ont été apportés.
Bien évidemment, dans la mesure où il ne s'agit pas d'un véritable pure race, il n'est pas possible de l'inscrire dans un livre des origines, ni de le faire participer à des expositions félines. Cela vaudra d'ailleurs aussi pour ses descendants éventuels, le cas échéant. Néanmoins, si l'on est simplement à la recherche d'un animal avec une apparence spécifique et des origines un peu plus « nobles » qu'un simple chat de gouttière, cette option mérite largement d'être étudiée.
Dans certains cas, se tourner vers l'étranger permet d'obtenir un chat de race moins cher, même quand on prend en compte le coût du transport et des formalités.
En effet, le prix d'un chat de race dépend comme toute chose de l'offre et de la demande dans le pays. Or, alors que la seconde peut fluctuer fortement en particulier du fait des effets de mode, la seconde met un certain temps à s'ajuster. Quand bien même une année donnée le nombre de personnes souhaitant adopter une race précise augmente fortement, il n'y a aucune chance que le nombre d'éleveurs de cette race et celui des chatons qu'ils proposent s'accroissent dans les mêmes proportions : dès lors, le prix ne peut que flamber. Une race peut ainsi voir son prix atteindre des sommets dans un pays donné, tout en étant bien plus modéré dans d'autres.
Par ailleurs, au-delà des fluctuations de l'offre et de la demande, la rareté va généralement de pair avec un prix élevé. Ainsi, quand bien même leur popularité est stable, les races de chats les plus rares nécessitent généralement de débourser davantage que celles qui sont beaucoup plus répandues. Or, une race peut parfaitement être peu courante dans un pays, mais nettement plus dans un autre, avec donc à la clef une importante différences de prix.
Même dans le cas d'une race dont la population est très limitée partout dans le monde, les prix pratiqués sont généralement inférieurs dans son pays d'origine à ce qu'ils sont ailleurs.
Adopter son chat dans un pays étranger est donc une option à étudier, et qui s'avère parfois fort pertinente. Il faut toutefois avoir conscience du fait qu'elle ne va pas sans certains défauts et certaines complications, en particulier dans le cas d'un pays lointain :
Au final, même si l'on peut effectivement trouver des chatons de race moins chers à l'étranger que dans le pays où l'on réside, il faut être prêt à consacrer du temps et de l'argent pour effectuer les différentes formalités nécessaires pour l'acquérir puis le ramener. C'est surtout une option envisageable si l'on adopte dans un pays proche du sien (par exemple aux États-Unis lorsqu'on vit au Canada, ou en France lorsqu'on vit en Suisse) et si la procédure est simple : dans les autres cas, l'opération peut rapidement devenir un véritable casse-tête...
Dans la mesure où les chats de race se vendent assez cher, leur commerce attire des personnes malintentionnées qui essayent de soutirer de l'argent aux adoptants de diverses manières, n'hésitant pas notamment à jouer sur la corde sensible.
Il existe surtout deux types d'arnaques avec les annonces de chatons :
Quel que soit le scénario, les escrocs prétendent généralement proposer des chatons de race et affichent des prix sensiblement inférieurs à la moyenne, dans le but d'attirer les acheteurs en leur donnant l'impression de faire une bonne affaire.
A contrario, un éleveur qui fait sérieusement son travail a engagé toutes sortes de dépenses pour proposer des chatons présentant les meilleures garanties en termes de santé et de tempérament : il n'a aucune raison de les « brader », sauf cas particuliers.
Il faut donc se montrer extrêmement prudent quand on tombe sur des chatons de race à des prix anormalement bas : il s'agit probablement d'arnaques. Le risque est plus élevé sur les sites généralistes que sur les sites spécialisés, car ces derniers effectuent en général un travail de validation des annonces plus rigoureux - même si certaines peuvent passer entre les mailles du filet.
Si on ne souhaite pas - ou ne peut pas - dépenser une importante somme d'argent pour acquérir un chaton de pure race, mieux vaut explorer une autre piste (adopter dans un refuge, opter pour un animal un peu plus âgé ou pour un croisé...) plutôt que de prendre le risque d'être victime d'une arnaque après avoir vu une annonce étrangement alléchante. Pour le coup, on aurait tout perdu...
Même lorsqu'on souhaite adopter un chat de race, l'on peut être rebuté par le prix qu'il faut débourser à l'achat : plusieurs centaines voire milliers d'euros sont en effet à prévoir, en particulier pour un chaton.
Ce prix peut sembler abusif, comparé à un chat de gouttière qui ne coûte quasiment rien. Pourtant, il comprend un certain nombre de soins et de garanties, notamment le fait que des tests génétiques ont été réalisés pour exclure des maladies problématiques. C'est aussi l'assurance que le chaton a été bien soigné et sociabilisé, et donc qu'il a moins de chances de souffrir de problèmes de santé et de comportement.
De quoi démarrer la cohabitation sur de bonnes bases, et maximiser les chances qu'elle soit longue et heureuse. Cela mérite probablement de payer un peu plus cher au départ, non ?
Bonjour,
Petite précision importante tout de même quant à l'obtention du pedigree que beaucoup de personne confondent, il faut préciser:
"Il faut payer l'inscription de chaque chaton au LOOF pour obtenir le pedigree PROVISOIRE". En effet, ce n'est pas parceque papa et maman sont pedigree que les chatons le seront. Ils devront passer par un juge pour obtenir un pedigree définitif si je ne m'abuse. C'est à prendre en considération lors de l'achat du chaton (ou d'un chiot d'ailleurs)
Bonjour,
Mon ami doit aller chercher demain un chaton chartreux loof de 4 mois, non stérilisé, et il est vendu 1200€.
Je vois sur internet que le prix moyen d'un chartreux est entre 300 et 750€.
Quelqu'un aurait une explication à ce prix qui me paraît élevé?
Merci beaucoup.
Une réponse sur mon mail avant 13 h serait génial.
M. Signe
Elever une race est le plus souvent une passion dévorante et très coûteuse. Elever une race signifie l'améliorer par un travail de sélection très rigoureux.
Très rares sont les éleveurs qui tirent un bénéfice de leur élevage même officiellement déclaré, déclaration qui est obligatoire à partir de deux portées par an.
Le coût d'un élevage c'est : de la nourriture de qualité, des soins vétérinaires pointus et des rappels de vaccins chaque année, de nombreux tests de dépistage (maladies héréditaires et autres) des coûts d'hygiène (hygiène très poussée sinon risque de développer des maladies dans l'élevage), des coûts de toilettage pour les expos (les produits de qualité sont très chers), le coût des expos pour faire de vos chats des champions (voyages, hôtels, inscriptions aux expos, et frais divers affèrants), les coûts liés à l'enregistrement des chatons au LOOF, et autre sociétés félines,etc, etc.... Vendre un chaton entre 800 et 1500 euros (voire plus pour un très beau sujet) ce n'est donc pas du vol (Et le taux de mortalité des jeunes chatons est plus important dans les pures races que chez les gouttières)...
Pour ceux que tout cela choque Madame Michu, du coin de la rue, aura toujours un petit mistigri que sa Fifine de gouttière aura mis au monde à faire adopter pour zéro centime.
Eymeric dans les refuges SPA il faut payer ...
Pardon mais la nourriture plus les vaccins etc , ne reviennent pas à 1400 euros. je ne comprends pas pourquoi un chat " de race" devrait coûter 1400 euros! c'est parfois 1 mois de salaire pour certains, tout çà pour quoi? parce qu'ils ont tous tels caractéristiques? dans ce cas là, les chats tigrés aussi devraient être de races...
Pour ce qui est de stérilisé ou castré, Fabien je ne suis pas d'accord... un chat en appartement qui a ses chaleurs c'est l'horreur à vivre! et en plus il y a une surpopulation chez les chats des rues, qui ont bien souvent des maladies dangereuses pour eux et pour les autres, alors oui lorsque l'on ne veut pas de chatons c'est mieux de le faire
Bonjour,
Merci de bien vouloir verifier le tarif de l'highland straight qui est vendu au meme tarif que le British Longhair. de 1000 à 1400 €uros.
Cordialement
Angellyead
un chat qu'il soit de race ou non comme tout autre animal il faut savoir s'en occuper, le prix ( parfois ) pousse les gens à ne pas en acheter et donc ne pas faire de bêtises ... .
@Fabien : si vous ne voulez pas mettre un tel prix il existe les refuges et la SPA. Sinon... j'estime cela tout à fait normal! Les éleveurs ne peuvent, en général, pas vivre si ils ne comptent que sur l'adoption de leurs animaux, beaucoup travaillent ainsi à côté, ce qui montre que leur travail est bien souvent une passion avant d'être un gagne pain. De plus, si l'on considère l'investissement qu'il y a derrière chaque animal (il faut bien les nourrir, les entretenir... les chatons comme les reproducteurs), et le nombre de chaton par an et par portée, on peut dire que leurs prix sont bien souvent très raisonnables.
Je trouve honteux le prix pratiqué pour un chat loof et meme pour un chat de la meme race non loof !! c 'est tout bonnement de l'escroquerie de la part de certaines personnes ,éleveurs ou particuliers ,je n'appelle pas cela de l'amour pour la race ,mais tout simplement c'est pour de l'argent facile pour arrondir les fins de mois !!
Et quand plus on castre ou stérilise ,j'en ferai de meme aux personnes qui font subir cela à ces pauvres betes quelques soit la race !!!!!
C'est pareil pour le prix de transfert des joueurs de football ,c'est une honte
Il y a une énorme erreur sur le prix de vente d'un chaton tonkinois. 400euros, c'est le prix d'un chaton non LOOF, c'est à dire qui n'est pas de race.
Ils se vendent, selon les éleveurs, (nous sommes entre 5 et 10 en France) entre 800 et 900 euros, pour le variété poil court.
Pour la variété poil long, qui apparaîtra en France en 2011, le prix sera fixé entre 900 et 1200 euros (nous sommes 2 éleveurs lancés dans la variété poil long).
Merci de vérifier pour changement.
Bien félinement,
Mlle Gasser
Je pense que nous les éleveurs de RAGDOLL vous dirons que les prix sont plutot de : 900€ à 1400€ pour la reproduction avec pédigrée au LOOF.
Pour compagnie ou défaut sans pédigrée non LOOF de : 700€ à 900€
Vous êtes loin du compte pour le prix d'un chat persan pure race avec pedigree :
chats de compagnie (avec un défaut) : de 650 à 800 euros
chats de reproduction (défaut compensé par des qualités) : de 900 à 1200 euros
chats d'exposition : de 1500 à 6000 et plus, suivant la notoriété et la qualité des parents (Artemis, Noblessa, Eden Lover....)