L’Ocicat possède des traits physiques particuliers qui en font une race de chat à l’apparence sauvage. Plus précisément, tout en étant un chat domestique, il ressemble fortement à un ocelot et représente un parfait mélange de grâce et de puissance : un félin de taille moyenne se montrant musclé et toujours très élégant. Il est d’ailleurs beaucoup plus lourd qu’il ne le paraît.
L’Ocicat est bâti autour d’une poitrine assez profonde. Son dos doit être droit, mais la ligne du dessus est légèrement plus haute à l’arrière du corps. La queue est longue, mince et présente une pointe de couleur sombre.
Ses pattes sont solides, musclées et de longueur moyenne. Les pieds, quant à eux, doivent être ovales, compacts et d’une taille proportionnelle à celle des pattes.
Sa tête est triangulaire et anguleuse, à l’image de celle de son ancêtres asiatique le Siamois. Elle repose très harmonieusement sur un cou fin et plutôt cambré. Le museau est large mais bien défini. Il domine une mâchoire est forte et un menton bien dessiné.
Ses oreilles sont grandes et plantées bien haut sur la tête. Elles présentent en général de petites touffes de poils à leur cime.
Ses yeux sont grands et en forme d’amande. Ils sont très expressifs et reflètent son intelligence. Toutes les couleurs sont acceptées, à l’exception du bleu. Par ailleurs, il n’y a pas nécessairement de correspondance entre la couleur des yeux et celle de la robe.
Le pelage de l’Ocicat est constitué de poils courts, doux et brillants, toujours ornés de ces taches qui le caractérisent tant, en lui donnant son apparence de félin sauvage. Celles situées le long de la colonne vertébrale sont plutôt rondes et concentrées, tandis que celles qui se trouvent au niveau des épaules ainsi qu’à l’arrière du corps sont plus dispersées. Les plus grandes sont en général celles qu’on trouve sur les flancs ainsi que sous le ventre. La queue présente elle aussi de telles marques, et des poils plus sombres sont en général présents autour des yeux et sur les joues. En outre, le front est souvent marqué d’un « M », lui aussi plus sombre que la robe de base.
Une certaine diversité est au rendez-vous concernant l’apparence exacte du pelage de l’Ocicat, avec pas moins de 3 patrons de robe (le solide, le tabby à motif spotted tabby et le silver/smoke à motif spotted tabby) et 6 couleurs (chocolat, bleu, faon, noir, cinnamon et lilas) possibles. Dans tous les cas, de légers reflets argentés (silver) sont possibles, ce qui porte à 36 le nombre de combinaisons existantes.
Enfin, la race se caractérise par un certain dimorphisme sexuel, puisque les femelles sont généralement plus petites et fines que les mâles.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Ocicat doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
L’Ocicat est parfois confondu avec l’Aztèque. Ces deux chats ont en effet une apparence et une histoire similaire, et pour cause : il s’agit presque de la même race. L’Aztèque présente en effet les mêmes caractéristiques que l’Ocicat : la seule différence réside dans le patron de sa robe, qui doit être tabby classique.
L’Aztèque est considéré comme une race à part entière par certains organismes, à l’instar du Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) britannique, qui l’accepta en 2013. Cependant, la plupart des associations de référence à l’échelle internationale ou nationale ne le reconnaissent pas, bien qu’il pourrait aisément être enregistré en tant que variété de la race Ocicat. Le fait qu’il fut d’ailleurs dans un premier temps nommé « Occicat Clasic » par le GCCF confirme d’ailleurs la très forte proximité entre ces deux chats.
L’Ocicat résulte de croisements entrepris à partir de 1964 par l’éleveuse américaine Virginia Daly, et son nom provient de la contraction entre les mots « ocelot » et « cat ». En effet, bien qu’elle soit issue d’ancêtres purement domestiques, cette race ressemble fortement à l’ocelot - grand félin sauvage vivant notamment en Amérique Centrale.
Pour autant, la genèse de la race tient avant tout du hasard. En effet, Virginia Daly avait pour objectif de faire naître des Abyssins de couleur colorpoint, bien loin de l’image que l’on se fait de l’Ocicat…
Ainsi, en 1964, une portée issue d’un Abyssin de couleur ruddy et d’une Siamoise sealpoint vit le jour. Parmi les chatons obtenus, l’éleveuse ne garda qu’une femelle présentant surtout des traits d’Abyssin. Elle fut croisée avec un mâle Siamois de couleur chocolat point. Les petits obtenus ressemblaient physiquement à des Abyssins, mais présentaient tous la couleur colorpoint. Le résultat plut immédiatement à l’éleveuse, qui répéta alors le même croisement, jusqu’au jour où naquit un chaton présentant une robe particulière : baptisé Tonga, un des chatons était pourvu de tâches dorées sur un fond de robe blanc. Ne correspondant pas vraiment à l’objectif de Virginia Daly, il fut rapidement stérilisé et vendu à un particulier.
Ce n’est que quelques temps plus tard que l’éleveuse se pencha de nouveau sur ce type de chats aux couleurs primitives et sauvages, au cours d’une correspondance avec le généticien Clyde Keeler. Cherchant à faire renaître une race de chat éteinte, le Chat Pêcheur Égyptien à Tâches, il était fort intéressé par la robe de Tonga. Il aurait souhaité le croiser avec sa propre mère, mais la stérilisation récente du jeune chat rendait cela impossible. Le même croisement ayant donné naissance à Tonga fut alors répété, jusqu’à réobtenir des individus tachetés. Ce fut le cas, et l’histoire de l’Ocicat démarra alors pour de bon.
Rapidement, Virginia Daly croisa ces chats à taches avec des American Shorthairs. Ces unions avaient pour but à la fois d‘obtenir des individus de taille plus grande, ainsi que la couleur argentée propre à cette race.
Dans les années 80, l’Ocicat commença à se faire connaître et apprécier du public ainsi que des éleveurs. Rapidement, nombre de ces derniers s’intéressèrent à cette nouvelle race, et des organismes internationaux commencèrent à la reconnaître officiellement. Ainsi, après avoir été acceptée en 1966 par la Cat Fanciers’ Association (CFA) américaine en tant que race expérimentale, elle obtint le statut de race à part entière en 1987. La même année, The International Cat Association (TICA) la reconnut elle aussi. Cinq ans plus tard, en 1992, la Fédération Internationale Féline (FIFé) sauta à son tour le pas.
Cette période marqua également la diffusion de la race dans le monde entier et sa reconnaissance par les différents organismes nationaux, à l’instar par exemple du Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) en Grande-Bretagne ou du Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) en France.
Néanmoins, bien qu’un certain nombre d’organismes dans divers points du globe reconnaissent désormais l’Ocicat, ses effectifs demeurent limités. Cela s’explique sans doute en partie par le fait que dans certains pays, tout croisement avec une quelconque autre race est interdit, ce qui mécaniquement limite la croissance de la population ainsi que la diversité du patrimoine génétique. Ce n’est néanmoins pas le cas partout : au Royaume-Uni, par exemple, les croisements avec des Abyssins sont autorisés, ce qui évidemment facilite sa diffusion.
On constate en tout cas de nos jours d’importantes différences quant à l’implantation de l’Ocicat d’un pays à l’autre. En France, il demeure une race de chat très rare, avec moins de 10 enregistrements par an au LOOF depuis le début du siècle – le nombre est même nul certaines années.
Il en va de même en Suisse, même si contrairement à la France une petite tendance à la hausse semble se dessiner, avec depuis 2017 plus de 10 naissances par an enregistrées auprès de la Fédération Féline Helvétique (FFH).
L’Ocicat est en revanche nettement plus présent au Royaume-Uni, puisque le nombre de naissances annuelles recensées par le GCCF est supérieur à la cinquantaine de chats par an. Si ce chiffre peut paraître important en comparaison d’autres pays, il n’en est pas moins en recul par rapport à la seconde moitié des années 2000 et la première moitié des années 2010, où il était plutôt de l’ordre de la centaine.
Finalement, c’est dans son pays d’origine, les États-Unis, que l’Ocicat est le plus représenté et a le mieux réussi à se faire une place dans les foyers. On le retrouve ainsi tout au long des années 2010 autour de la 20ème place (sur un peu moins de 50) dans le classement établi par le CFA en fonction du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’organisme.
L’Ocicat est toujours de nature joyeuse et énergique. Très sociable et très actif, il adore s’amuser avec ses humains ou d’autres animaux.
Il est toujours ravi de jouer, mais aime également profiter de longs moments de repos auprès de son maître, par exemple en passant la soirée sur ses genoux. Nombre de représentants de la race tendent d’ailleurs à choisir un membre de la famille en particulier avec qui ils tissent un lien particulièrement intense, même si cela ne les empêche absolument pas de se montrer affectueux avec les autres.
Cette proximité avec ses humains en fait un excellent élève pour qui souhaite enseigner des tours à son chat. Il peut ainsi par exemple apprendre à aller chercher et rapporter des objets lancés par son maître, se coucher sur commande ou encore répondre à son prénom.
De fait, ce petit félin casse totalement l’image du chat fier et indépendant. Il se fait toujours un plaisir d’accompagner ses propriétaires de partout, n’hésitant pas à les suivre à travers la maison… ou ailleurs. En effet, il est généralement parfaitement capable de marcher en laisse, ce qui facilite grandement les choses pour l’emmener un peu partout. Et lorsque cette option n’est pas envisageable, il est possible de le prendre dans les bras : être porté ne lui pose absolument pas de problème, dès lors que c’est fait avec un tant soit peu de respect.
Il représente aussi un choix idéal pour une personne souhaitant emmener son chat pendant les vacances voire en voyage, du fait qu’il s’accommode sans trop de mal d’un environnement nouveau.
Cela est notamment rendu possible par le fait qu’il n’est guère angoissé à l’idée de rencontrer des personnes inconnues. Il apprécie même de recevoir des visiteurs chez lui, et ne se montre nullement timide à leur égard. Pour eux, ils représentent autant de nouvelles possibilités d’interactions et sources de caresses, et il ne se prive donc pas d’aller de lui-même à leur rencontre.
Par ailleurs, que ce soit à la maison ou d’ailleurs, les choses se passent d’autant mieux qu’il assimile facilement les règles. Il est très sensible aux réprimandes vocales formulées par ses maîtres adorés, et ne refait généralement pas deux fois la même bêtise dès lors qu’il a été pris sur le fait (par exemple s’il est monté sur la table pendant un repas, ou tout autre comportement indésirable). Il arrive d’ailleurs couramment qu’il montre que la leçon est comprise en adoptant une attitude ressemblant à ce qui pourrait être de la honte, comme le font nombre de chiens.
En somme, il ne faut donc pas se laisser induire en erreur par son apparence sauvage : cet animal aux comportements parfois canins se distingue par sa très grande adaptabilité, qui est un atout indéniable pour faire de lui un excellent chat de famille.
Il devient d’ailleurs souvent le meilleur ami des enfants, dans la mesure où ils savent se comporter avec respect à son égard. Il n’en faut pas moins garder en tête les règles élémentaires de prudence : quelle que soit sa race, un chat ne doit jamais être laissé seul avec un tout-petit, sans la moindre surveillance d’un adulte.
Il peut également tout à fait convenir à des personnes âgées, a fortiori si elles passent beaucoup de temps chez elles et aiment lui accorder de l’attention et de l’affection.
Quel que soit l’âge de ses propriétaires, il aime recevoir de l’attention et ne convient qu’à des personnes qui peuvent et aiment passer du temps avec leur animal. À défaut, il risquerait fortement d’en souffrir.
Lui permettre d’avoir à ses côtés un petit compagnon de jeu peut être un moyen judicieux d’éviter qu’il souffre de solitude, car sa sociabilité ne s’étend pas qu’aux humains : il apprécie généralement de partager son foyer avec un congénère ou avec un chien, sous réserve bien sûr que ce dernier appartienne à une race de chien compatible avec les chats. Étant de nature dominante, c’est bien souvent lui qui dirige les autres animaux de la maison, même parfois quand il s’agit de chiens au gabarit plus imposant que le sien. Ce trait de caractère implique toutefois que les présentations avec un animal inconnu sont à faire de manière très progressive, de façon à éviter tout type de conflit – en particulier si lui aussi est du genre dominant.
Au vu de sa tendance à jouer avec tout ce qui bouge, il semble peu judicieux de chercher à le faire cohabiter avec un autre animal pouvant s’apparenter à une proie. Mieux vaut même carrément éviter de le mettre en contact avec des rongeurs, des oiseaux ou des poissons, car cela pourrait mal se terminer.
Sa vivacité d’esprit et son appétence pour le jeu font que, non content d’apprendre très vite des tours, il adore les puzzles et autres jouets faits pour stimuler son intelligence. Par contre, il peut parfois devenir possessif avec ces derniers ; pour éviter cela, il convient de lui apprendre à partager dès son plus jeune âge. En outre, il faut à tout prix cacher ou mettre hors de sa portée les objets précieux qu’il pourrait prendre pour des jeux, en tenant compte du fait qu’il est parfaitement capable d’apprendre à ouvrir des portes ou des tiroirs à force de voir faire ses maîtres…
Comme la plupart de ses congénères, l’Ocicat adore pendre de la hauteur. Et vu sa souplesse, aucun meuble, aussi grand soit-il, ne lui résiste. Il a aussi besoin de beaucoup de place et de nombreux jouets pour se sentir bien et se dépenser autant que nécessaire. S’il vit en appartement, ce dernier doit donc avoir une certaine taille et être équipé de nombreux jeux ainsi que de meubles et d’un arbre à chat qui lui permettant d’aller observer son petit monde d’en haut.
Enfin, l’Ocicat a hérité une forte voix de son ancêtre le Siamois. Il n’hésite pas à l’employer lorsqu’il a une requête à formuler, et sait parfaitement se faire comprendre lorsqu’il a faim ou besoin d’attention. Ses miaulements sont également un très bon outil de conversation, car il aime papoter avec son maître en répondant à la voix de ce dernier. Ses ronronnements sont eux aussi particulièrement sonores ; certains apprécient, d’autres moins. En tout cas, il n’est ni aussi bruyant ni aussi exigeant que le Siamois.
L’Ocicat jouit en général d’une bonne santé, et vit d’ailleurs assez longtemps (jusqu’à 15 ans).
Il n’est toutefois pas à l’abri de certains problèmes hérités de ses ancêtres le Siamois et l’Abyssin :
La meilleure façon d’éviter d’acquérir un chat susceptible de souffrir à plus ou moins brève échéance d’une quelconque maladie d’origine héréditaire est de se tourner vers un élevage sérieux. Ainsi, tout éleveur d’Ocicat digne de ce nom doit être en mesure de présenter non seulement un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire ainsi que le carnet de santé (ou carnet de vaccination) de l’animal, dans lequel sont consignés les vaccins administrés, mais aussi les résultats des tests génétiques de dépistage effectués sur les parents ou le petit, qui prouvent qu’ils sont indemnes de maladies héréditaires.
Enfin, même si son compagnon a l’air en bonne santé, une visite de routine annuelle chez le vétérinaire ne fait jamais de mal, et est même au contraire fortement recommandée. Elle permet de faire un bilan de santé complet qui conduit parfois à la découverte de problèmes naissants, et offre aussi l’occasion de vérifier que les vaccins sont bien à jour. Par ailleurs, le maître doit également veiller à renouveler les traitements antiparasitaires de son animal tout au long de l’année, chaque fois que cela est nécessaire, afin que ce dernier ne cesse jamais d’être protégé.
L’Ocicat est une race de chat simple à entretenir.
Son court et doux manteau n’a pas besoin d’être brossé davantage qu’une fois par semaine pour éliminer les poils morts. Toutefois, afin d’éviter d’en retrouver partout dans la maison, une fréquence accrue est de mise lors de ses périodes de mue, au printemps et en automne.
Lui donner un bain n’est en revanche que très rarement nécessaire. Lorsque c’est le cas, il est impératif d’utiliser un shampoing spécialement conçu pour les chats.
Le brossage hebdomadaire est aussi l’occasion de prendre soin d’autres parties de son corps. Il faut donc en profiter tout d’abord pour vérifier l’état de ses yeux et en nettoyer les contours si besoin. Cela permet de le prémunir contre le risque d’infections et de détecter rapidement tout problème éventuel au niveau de cette zone.
Il en va de même pour les oreilles : une vérification hebdomadaire ainsi qu’un nettoyage pour en retirer d’éventuelles saletés permet de limiter l’apparition de soucis à ce niveau, à commencer par des otites.
Ses dents doivent par ailleurs être brossées régulièrement à l’aide d’un dentifrice réservé à la gent féline. C’est d’autant plus important que l’Ocicat est particulièrement enclin à développer une parodontie : le brossage évite la formation de plaque dentaire qui est à l’origine de bon nombre de problèmes bucco-dentaires, dont celui-ci. Un brossage journalier est conseillé, mais s’il est fait une fois par semaine, c’est déjà très bien.
En ce qui concerne les griffes, elles poussent en général assez vite. Par conséquent, s’il ne sort ou ne se dépense que très peu, il est normalement nécessaire de les lui couper régulièrement. En effet, si elles deviennent trop longues, elles peuvent non seulement le gêner lorsqu’il se déplace, mais aussi se casser et potentiellement le blesser par la même occasion. Dans tous les cas, un sujet n’ayant pas accès à l’extérieur doit impérativement avoir à disposition un griffoir : à défaut, il risque fort de se servir des meubles ou des rideaux pour faire ses griffes.
Les gestes pour prendre soin du pelage de son chat ainsi que de ses yeux, ses oreilles, ses dents et ses griffes ne sont pas à effectuer au hasard, au risque de lui faire mal voire le blesser. La première fois, il ne faut pas hésiter à apprendre les bonnes manières de faire auprès d’un vétérinaire ou d’un toiletteur félin professionnel. Il y a d’ailleurs tout lieu d’habituer son chaton à se laisser manipuler dès son plus jeune âge, de façon à ce que les séances d’entretien ne s’apparentent pas à quelque chose de désagréable pour lui, voire soient au contraire de beaux moments de complicité.
L’Ocicat n’est pas un chat compliqué en termes d’alimentation et se contente très bien de nourriture industrielle de qualité. Il se tout autant de plats préparés à base de viande, de légumes et de féculents.
Dans tous les cas, les produits choisis et les rations données doivent être adaptés à ses besoins, qui dépendent d’abord et avant tout de son âge, son état de santé et la quantité d’exercice physique qu’il effectue chaque jour.
L’Ocicat n’est pas particulièrement exposé aux problèmes d’obésité mais, comme pour toute race, il convient de garder un œil sur l’évolution de son poids. C’est tout particulièrement vrai s’il a été stérilisé, car cela accroît le risque d’obésité. Une pesée mensuelle est donc de mise, et tout écart qui se confirme voire s’accentue la fois suivante doit être prise au sérieux : il faut alors l’emmener chez le vétérinaire afin qu’il puisse identifier la source de cette prise de poids. Cette dernière peut en effet être due à une alimentation non adaptée en qualité et/ou en quantité, mais aussi à l’émergence d’un autre problème de santé.
Par ailleurs, comme tout chat, il doit avoir à sa disposition en permanence une gamelle d’eau fraîche et propre.
Le prix d’un Ocicat se situe généralement entre 700 et 1400 euros.
Toutefois, que ce soit en France, en Suisse ou en Belgique, le nombre d’éleveurs se compte sur les doigts d’une main, si bien qu’il faut souvent s’armer de patience pour trouver la perle rare : il est très courant d’être placé sur liste d’attente pendant des mois.
Une option peut consister à se tourner vers le Royaume-Uni, où les élevages de la race sont beaucoup plus nombreux. Cela permet de faire son choix parmi un nombre plus élevé de chatons, tout en évitant des délais trop longs.
Au Canada, il existe quelques élevages, et il est possible d’adopter un chaton Ocicat pour un prix gravitant autour de 1400 dollars canadiens. Toutefois, il peut là aussi être judicieux de se tourner vers l’étranger, et plus précisément vers les États-Unis, afin de disposer d’un choix bien plus vaste et/ou d’éviter les délais d’attente. Les prix y sont assez similaires.
Quel que soit le pays, le montant demandé dépend notamment de la renommée de l’élevage, de la lignée dont le chaton est issu, mais aussi et surtout de ses caractéristiques physiques. En cas d’adoption depuis l’étranger, il faut tenir compte du fait qu’à ce prix viennent s’ajouter divers coûts : transport, quarantaine, formalités administratives, etc.