Le Chartreux est un chat de type médioligne doté d’une apparence générale qui, sans être grossière, est assez primitive, lui conférant robustesse et solidité. De taille moyenne, il possède de larges épaules et une poitrine profonde. Malgré ces traits physiques, il ne se montre pas du tout maladroit, étant plutôt au contraire extrêmement souple et agile.
Ses pattes sont relativement courtes, droites et très robustes. Les pieds sont ronds, de taille moyenne, et paraissent assez petits par rapport à son apparence globalement musclée. Cette particularité fait qu’il est d’ailleurs parfois comparé de façon peu flatteuse à une pomme de terre sur un cure-dent.
Sa queue est de longueur moyenne, lourde à la base et se rétrécissant au niveau de son extrémité arrondie.
Sa tête est ronde et large, avec une mâchoire puissante et des joues bien garnies. Son front est plutôt droit, tout comme d’ailleurs son nez, qui est de longueur moyenne. Il possède une expression douce, et la forme de sa bouche pourrait laisser penser qu’il sourit constamment.
Ses oreilles sont de taille moyenne et attachées haut sur la tête. Les yeux sont arrondis et bien ouverts, dégageant une expression vive et intelligente. Légèrement courbés vers le haut, ils peuvent être de couleur orange, cuivre ou or, et doivent être bien brillants. La couleur de ses yeux, alliée à son pelage charbonné, est la marque de fabrique de ce chat, aux côtés de celle de son pelage.
Ce dernier est constitué d’une couche de sous-poil très dense et d’un poil de couverture court et légèrement laineux. La fourrure du Chartreux est particulièrement hydrofuge, ce qui le protège à la fois de l’humidité et de l’eau. Toutefois, l’apparence et la quantité de pelage dépend à fois de l’âge et du sexe de l’individu. Par exemple, un mâle ayant atteint l’âge adulte présente une fourrure bien fournie, tandis que les femelles et les jeunes âgés de moins de 2 ans sont dotés d’un poil plus doux et plus fin.
Quoi qu’il en soit, la couleur de robe du chat est la même : bleue, uniforme, sans taches, et de préférence de couleur vive. Toutes les nuances de bleu sont acceptables, et des reflets légèrement argentés sont appréciés. De légères nuances tigrées peuvent être visibles chez le chaton, mais elles doivent disparaître lorsqu’il s’approche de l’âge adulte.
Enfin, il convient de souligner que le Chartreux grandit lentement, n’atteignant sa pleine maturité physique qu’entre 4 et 5 ans. C’est particulièrement le cas pour le mâle, dont la croissance est plus lente que la femelle.
Cette race ce distingue d’ailleurs par un dimorphisme sexuel assez marqué, puisque le mâle est en général sensiblement plus lourd et grand que la femelle.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Chartreux doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Chartreux est une race de chat ancienne : il existe depuis plusieurs siècles (au moins le 18ème), mais son histoire est assez difficile à retracer. De fait, ce n’est que très récemment que des recherches génétiques ont pu prouver son origine perse.
Cependant, le flou régnant sur son histoire a permis l’existence de divers récits, avant que la génétique ne précise quelque peu le véritable contexte de son apparition. Le plus populaire d’entre eux raconte qu’il fut créé et élevé dès la période du Moyen Âge par les moines du monastère de la Grande Chartreuse, situé au nord de Grenoble, dans le sud-est de la France. Pendant leur temps libre, entre prières et fabrication d’une célèbre liqueur verte, les moines se seraient consacrés au développement d’une race de chat calme aux miaulements peu prononcés, de façon à ne pas déranger pendant les séances de méditation et les moments de recueillement. Toutefois, cette belle histoire n’est en réalité qu’une légende, puisqu’aucun écrit du monastère ne mentionne la présence d’un quelconque chat en son sein. Une autre version veut que le Chartreux ait été ramené du Proche-Orient par des chevaliers de retour des croisades, entre le 11ème et le 13ème siècle.
Quelle que soit la véritable histoire derrière son apparition, sa présence en Europe fut documentée pour la première fois au 18ème siècle. On trouve en effet dans le Dictionnaire universel du commerce, de l’histoire naturelle et des arts et métiers, écrit par le français Jacques Savary des Brûlons et publié en 1723, la première référence au nom de Chartreux pour évoquer des chats à la robe bleue. L’auteur insiste tout particulièrement sur sa belle fourrure, à l’époque très convoitée pour la confection de vêtements.
On le retrouve également mentionné dans le Systema naturae, écrit par Carl von Linné et publié en 1735. Ce naturaliste suédois, initiateur de la classification scientifique des espèces, donna au Chartreux le nom latin de Felis catus coeruleus. Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, ne manqua pas non plus de le recenser dans sa monumentale Histoire Naturelle publiée en 1749 et fruit de plusieurs décennies de travail. En effet, un des volumes répertorie les quatre races de chats qui à l’époque étaient communes à divers pays d’Europe : le chat domestique, l’Angora, le Chat Espagnol et le Chartreux.
Certains supposent toutefois que ce chat - ou du moins l’un de ses ancêtres - fut mentionné bien plus tôt, plus précisément en 1558, par le poète Joachim du Bellay. Ce dernier possédait un félin gris nommé Belaud, qu’il décrivit dans son poème Epitaphe d’un chat comme un excellent chasseur de rats. Cette description reste toutefois trop floue pour qu’on puisse avancer avec certitude qu’il s’agissait bien d’un Chartreux. Le fait que du Bellay précise qu’il est « blanc dessous comme une hermine » laisse même plutôt penser le contraire.
Selon l’ouvrage Le chat des Chartreux paru en 1980 et écrit par Jean Simonnet, un passionné de la race, le Chartreux est originaire du Proche-Orient, et un animal identifié sous le nom de Chat de Syrie par le naturaliste italien Ulisse Aldrovandi (1522-1605) serait probablement l’un de ses ancêtres. Le livre comporte même une illustration - basée sur les recherches d’Aldrovandi - de ce Chat de Syrie trapu, de couleur bleue, aux yeux cuivrés et en forme d’amande. Sur le dessin figure aussi une souris recroquevillée à ses pieds, symbolisant le fort instinct de chasse de ce félin. C’est notamment pour ce dernier qu’il fut par la suite prisé du plus grand nombre et que son descendant devint un compagnon très apprécié.
Le Chartreux fut donc vraisemblablement apporté en Europe par des navires marchands originaires du Proche-Orient, plus précisément de Perse (actuelle Iran), et s’imposa rapidement comme une race de chat française.
Sa survie en Europe est une preuve de sa grande robustesse. Au 18ème siècle (voire même bien avant), il vivait principalement dans la rue et était utilisé dans les écuries, les magasins ou les maisons pour ses talents de chasseur. Toutefois, sa magnifique fourrure était utilisée dans le secteur du textile, si bien qu’il fut chassé durant de nombreuses années et dut apprendre à s’adapter.
Jusqu’au début du 20ème siècle, des groupes de chats errants aux traits typiques du Chartreux vivaient encore en liberté dans les rues de Paris et dans d’autres recoins de la France, en particulier par exemple certaines îles bretonnes et le Massif Central. Ce n’est qu’après la Première Guerre mondiale que des amoureux de la gent féline du pays décidèrent de préserver la race. Un gros travail fut alors effectué pour rassembler autant d’individus que possible aux caractéristiques similaires, et un standard fut rédigé dans la foulée.
On ne peut parler des origines du Chartreux sans mentionner les sœurs Christine et Suzanne Léger qui, en 1920, découvrirent un groupe de chats bleus à poil court dans la ville de Palais, à Belle-Île-en-Mer, au large des côtes bretonnes. Ce groupe, alors sauvage, vivait près de l’hôpital local, géré – comme par coïncidence – par un ordre religieux. Les habitants de la ville les appelaient « les chats de l’hôpital ». Subjuguées par la beauté de ces félins, les deux sœurs commencèrent elles aussi à travailler au développement de la race, qui fut présentée en exposition féline pour la première fois à Paris en 1931.
Elle devint alors rapidement très populaire auprès de la population, mais la Seconde Guerre mondiale faillit la décimer. Après le conflit, on ne retrouva jamais un de ces félins à l’état sauvage, mais il existait encore quelques représentants domestiqués. Ils furent croisés avec des British Shorthairs de couleur bleue, des Bleus Russes et des Persans, de façon à maintenir les lignées sans risquer de problèmes de consanguinité.
Ces croisements rapprochèrent considérablement le Chartreux et le British Shorthair, qui finirent par avoir d’importantes similitudes. La Fédération Internationale Féline (FIFé), qui en 1949 avait reconnu le Chartreux comme race à part entière, finit même en 1970 par fusionner les deux standards, considérant dès lors que ces deux chats ne faisaient plus qu’un. Bon nombre de passionnés du Chartreux manifestèrent leur mécontentement, notamment un certain Jean Simonnet, qui se mit en tête de faire retrouver à la race ses caractéristiques d’antan. En effet, le Chartreux possède à la base une texture de poil plus laineuse que le British Shorthair. Il est également moins massif, plus grand, et dispose d’une queue et d’oreilles plus longues. Simonnet créa en 1977 un club de race, le Club du chat Chartreux, qui existe toujours de nos jours et continue d’œuvrer pour la préservation de la race. Ce travail permit au félin de retrouver son apparence d’origine et de correspondre toujours aujourd’hui aux descriptions établies aux débuts de son histoire. En 1977, la FIFé décida de séparer de nouveau les deux races, et le Chartreux disposa dès lors de son propre standard. À ce jour, les croisements entre les deux races sont d’ailleurs interdits par l’organisme ; un Chartreux ne peut se croiser qu’avec un Chartreux, et il en va de même du côté du British Shorthair.
Le Chartreux fit son entrée aux États-Unis en 1970 aux côtés d’Helen Gamon de la Jolla, qui importa le premier représentant depuis la France jusqu’en Californie puis se lança dans un programme d'élevage. Encore aujourd’hui, bon nombre des lignées présentes en Amérique du Nord sont issues de son travail.
The International Cat Association (TICA) reconnut le Chartreux en 1979, et le Cat Fanciers’ Association (CFA) fit de même en 1987.
Elle demeure toutefois assez confidentielle en Amérique du Nord, figurant autour de la 35ème place sur 42 dans le classement des races de chat les plus populaires aux Etats-Unis, établi sur la base du nombre d’enregistrements annuels auprès de la CFA. On constate même une certaine baisse d’intérêt, puisqu'elle se situait plutôt entre la 25ème et la 30ème position au début des années 2010.
Ce n’est guère mieux au Canada, avec à peine un peu plus de 50 naissances cumulées enregistrées auprès de l’Association Féline Canadienne (AFC) entre 2016 et 2018.
Le Chartreux est en revanche nettement plus présent dans ce qui est considéré comme son pays d’origine, à savoir la France. Avec en moyenne un peu plus de 2000 naissances par an enregistrées au Livre Officiel des Origines Félines (LOOF), il fait même partie des 10 races de chat préférées des Français, représentant un peu plus de 4% de la population de chats de race du pays.
Toutefois, même en Europe, sa popularité ne semble pas vraiment avoir franchi les frontières de l’Hexagone. En Suisse, pays pourtant frontalier de la France et partiellement francophone, on ne compte qu’environ 60 naissances par an enregistrées auprès de la Fédération Féline Helvétique (FFH). Ce chiffre marque d’ailleurs un recul, puisqu’on en comptait plus de 100 du début des années 2000 au milieu des années 2010.
Ce n’est guère plus glorieux en Grande-Bretagne, avec moins de 50 enregistrements annuels auprès du Governing Council of the Cat Fancy (GCCF). Cela peut toutefois s’expliquer par le fait que l’organisme ne reconnaît la race que depuis 2017.
Le Chartreux pourrait être comparé à un mime : silencieux mais très communicatif.
Autrefois utilisé pour ses qualités de chasseur, on le retrouve aujourd’hui comme compagnon de famille hors pair - ce qui ne l’empêche pas au demeurant de continuer à faire montre de ses talents de prédateur pour protéger la maison et le jardin des rongeurs (et de la vermine de manière générale) chaque fois que l’occasion s’en présente. Sa popularité comme animal domestique n’est pas sans raisons, tant cet ami fidèle et très aimant sait se faire très vite une place dans un foyer. Il est connu pour vivre aux côtés de ses maîtres et entretenir avec eux une relation parfois fusionnelle, les suivant partout dans la maison et s’informant de tout ce qu’il s’y passe.
Lorsqu’ils rentrent à la maison, il ne manque pas de les accueillir avec son énigmatique sourire et de doux ronronnements. C’est en effet un ronronneur de premier choix, qui sait très bien par ce biais faire part de sa satisfaction et de son bien-être. Ce dernier peut d’ailleurs être communicatif : c’est le miracle de la ronronthérapie.
En dehors de cette propension à ronronner beaucoup, le Chartreux n’est absolument pas un compagnon bruyant. C’est même plutôt un animal que l’on peut qualifier de silencieux : il n’est pas du genre à miauler sans arrêt, par exemple pour quémander de la nourriture. Il ouvre toutefois souvent la bouche en faisant mine d’émettre des bruits, mais sans qu’aucun son ne sorte.
Le Chartreux apprécie énormément de recevoir de l’attention, en particulier si elle prend la forme de caresses et de gratouilles sous le menton ou entre les oreilles. Toutefois, comme pour la nourriture, il n’est généralement pas du genre à réclamer, se contentant de ce qu’on lui donne. Il est d’ailleurs important de prendre l’habitude de l’observer et d’être attentif à lui, car il n’est pas du genre à exprimer son insatisfaction, son inconfort et même sa souffrance, par exemple lorsqu’il est victime d’un problème de santé.
De façon plus générale, il a une personnalité égale (ni exubérant, ni trop timide) et est bien plus adaptable que la plupart de ses congénères. Ces traits de caractère en font l’un des chats préférés des routiers cherchant une compagnie animale lors de leurs longs trajets au volant.
Il peut sans problème rester seul à la maison pendant que son propriétaire est au travail, mais est encore plus heureux d’avoir un compagnon de jeu avec qui se divertir dans ces moments-là. En effet, plutôt sociable, il s’entend généralement bien avec les autres chats. La cohabitation avec un chien est également possible, dès lors que ce dernier ne se montre pas trop virulent à son égard. Par contre, au vu de son fort instinct de chasseur, il n’est pas recommandé d’essayer de lui faire partager le même toit qu’un rongeur ou un oiseau, car l’expérience pourrait tourner court.
Au sein de la famille, ce félin a tendance à créer un lien très fort avec une personne en particulier. Il n’en reste pas moins aimable et câlin avec toutes les autres. Concernant les enfants, il s’entend bien avec eux, dès lors qu’ils restent calmes avec lui. Il convient donc de leur apprendre à bien se comporter avec ce chat qui n’aime pas spécialement être porté et emmené d’un bout à l’autre de la maison par des petits chahuteurs. Cela dit, même s’il est irrité, il ne se montre jamais agressif : s’il est gêné par le comportement de quelqu'un, il s’en éloigne simplement.
En cas de venue à la maison d’une personne qui lui est étrangère, il n’est pas du genre à se précipiter dessus pour l’accueillir, comme le font certains chiens, mais ce n’est pas non plus le genre d’évènements susceptibles de le mettre dans tous ses états. Il met un peu de temps à accepter le nouveau venu, puis reprend tranquillement le cours habituel de sa vie, sans sembler perturbé outre mesure.
Ses traits de caractère, en particulier sa nature calme, posée, et le fait qu’il adore passer du temps sur les genoux de son propriétaire, en font une race de chat idéale pour personne âgée. Pour autant, il ne faut pas ignorer le besoin d’activité de cet animal joueur et doté d’un sens de l’humour plutôt développé. Il adore interagir de manière ludique avec ses humains et apprécie particulièrement les jouets à plumes tourbillonnant dans les airs, qui stimulent l’un de ses plus forts instincts : celui de chasseur. Dans la même logique, poursuivre des balles fait également partie des activités qu’il affectionne. Grand grimpeur, il est connu pour être capable d’impressionnantes acrobaties lors des séances de jeu.
Au-delà du seul exercice physique, il aime être stimulé par des jeux qui mettent à l’épreuve sa grande intelligence. C’est d’ailleurs cette dernière qui fait qu’il reconnaît rapidement son nom et qu’il est possible de lui enseigner des tours. Il ne se prive pas cela dit d’apprendre par lui-même, comme lorsqu’il s’agit d’entrer dans les tiroirs ou d’ouvrir des portes… Très alerte et toujours en éveil, il est fasciné par tout ce qu’il se passe à l’intérieur comme en dehors de la maison. Il adore par exemple regarder par la fenêtre ou suivre les émissions de télévision.
Il ne faut d’ailleurs pas se laisser berner par son côté calme et discret. Malin et habile de ses pattes, il a tôt fait de fausser compagnie à ses propriétaires et de fuguer lorsque sa curiosité prend le dessus et que l’occasion se présente. De fait, il jouit d’une capacité incroyable à trouver des moyens de sortir de la maison, y compris par exemple en ouvrant des portes ou des persiennes.
Au vu de ce qui précède, on comprend aisément qu’il lui faut un environnement comportant de nombreux stimuli, et qu’un accès à l’extérieur est fortement recommandé pour son bien-être physique et psychologique.
Dès lors qu’il est bien dans ses pattes, le Chartreux se plie facilement aux règles et n’est pas du genre turbulent. Il est plutôt facile à éduquer et comprend très rapidement les règles de bases du foyer. Il semble même particulièrement conscient de ces dernières, comme s’il souhaitait préserver sa réputation de compagnon poli et respectueux.
Le Chartreux présente une bonne santé générale. C’est une race de chat robuste, qui ne tombe pas souvent malade.
Il est toutefois particulièrement exposé à certaines affections :
Le Chartreux est un chat facile à entretenir. En dehors de ses périodes de mue (au printemps et en automne), il ne perd que très peu de poils, et un brossage hebdomadaire convient amplement. Il est d’ailleurs préférable de le peigner plutôt que de le brosser, de façon à conserver au mieux sa belle texture laineuse. Les autres jours, le fait de passer la main dans son pelage suffit à enlever le peu de poils tombant… et c’est d’ailleurs quelque chose qu’il apprécie !
Un bain n’est que rarement nécessaire, mais s’il doit être fait, que ce soit parce qu’il s’est sali ou parce qu’un produit nuisible s’est répandu sur son pelage, un certain temps est à prévoir : son manteau, particulièrement imperméable, met beaucoup de temps à être réellement mouillé.
Pour le reste, il convient comme pour tout chat d’examiner ses yeux environ une fois par semaine, et de les nettoyer à l’aide d’un tissu imbibé d’eau.
Il en va de même pour les oreilles : un nettoyage hebdomadaire est conseillé pour limiter le risque d’infection.
Enfin, il est nécessaire d’entretenir les griffes de son chat en les taillant lorsque cela est nécessaire – en général toutes les deux semaines. Chez les individus très actifs et qui se dépensent beaucoup, cela peut ne pas être nécessaire, l’usure naturelle faisant son effet ; il convient toutefois de s’en assurer régulièrement, afin d’éviter qu’elles ne deviennent trop longues et gênent ses mouvements voire le blessent.
Du fait de son appétit féroce et de sa propension à prendre du poids facilement, il convient d’être particulièrement attentif aux quantités de nourriture qui sont données au Chartreux, en particulier pour les individus stérilisés. Elles doivent être adaptées à son niveau d’activité, et il ne faut pas hésiter à demander conseil au vétérinaire en cas de doute. Dans tous les cas, il a beaucoup de mal à s’autoréguler : contrairement à nombre de ses congénères, mieux vaut lui donner des rations bien calibrées plutôt qu’un accès illimité à de la nourriture, en espérant à tort qu’il ne consomme que ce dont il a besoin.
Quoi qu’il en soit, ce chat n’est pas du genre à se montrer difficile en termes d’alimentation, contrairement à certains de ses congénères. Une nourriture industrielle de qualité convient parfaitement.
Il faut être particulièrement attentif à l’alimentation des chatons Chartreux, car ils ont tendance à beaucoup manger trop et trop rapidement, au point parfois de s’en rendre malade. Il est donc primordial de diviser la ration des plus jeunes en plusieurs petits repas – idéalement 4 ou 5 par jour -, de façon à prévenir tout problème de digestion.
Enfin, tout chat doit avoir de l’eau fraîche accessible à tout moment, mais c’est encore plus vrai pour le Chartreux ; en effet, une hydratation insuffisante accroît le risque de problèmes urinaires, auxquels il est particulièrement enclin.
Le prix d’un chaton Chartreux se situe le plus souvent entre 800 et 1400 euros.
Il varie donc fortement en fonction du pédigrée des parents et de la renommée de l’élevage. En revanche, on ne note pas de différence significative de prix en fonction du sexe : le montant à débourser pour un mâle est peu ou prou le même que pour une femelle.
j'ai depuis 1an et demi une chartreuse venant d'un élevage familiale dans le var. J'en suis plus que ravie ! c'est à mes yeux le chat idéal : douce, très tactile, raffinée, joueuse et discrète à la fois... Il est vrai qu'elle ne miaule pas mais émet des petits roucoulements
aigus très agréables à l'oreille. Bref, vous l'aurez compris... pour avoir eu un persan pendant 17 ans, le chartreux est irremplaçable... je recommande vivement !
J'ai un chartreux et il est vraiment trop chou! Il est assez indépendant mais affectueux à ses heures. Il n'est pas très verbal mais l'on sait toujours ce qu'il a derrière la tête car il est très expressif!
J'ai une chartreuse, magnifique évidemment et je ne comprends que l'on critique leur miaulement car la mienne en possède un magnifique, une vraie mélodie, douce qui part dans les aigus, vraiment très très joli à l'oreille.
Oui le chartreux est très beau ,aussi très intelligent .C 'est pour cela que je m'intéresse. A cette race .J'aimerai ,bien en avoir un .J'avais un petit chien bichon, Rien a voir avec le chat, j'ai due le faire piquet.Il avait 13ans ,malheureusement. Voila déjà 3ans.Comme je suis seule ,C 'est pour cela ,que je voudrai bien ,ravoir un petit chat, comme le chartreux .je Connais une dame, qui est contente ,de cette race.C'est pour cette raison ,que j'aimerai bien ,en avoir un .J'adore ,les animaux.Chantal .
Mon chartreux ce prénomme bulle je l'ais adopter il y as deux ans donc déja elevé par ces anciens maitre puisque il as maintenant 7 ans il est trop chou cabot de temps en temps j'adore sa façons de montrer qu'il existe méme si il est un peu tétu il est de bonne compagnie et comprend qui est le maitre .C'EST UN CHAT MAGNIFIQUE de 8 kg un vrai chartreux avec pedigrés yeux or a poils bleu
J' ai un chartreux de 2 ans, je l' ai eu à 3 mois, je peux vous dire que je ne regrette pas du tout mon choix, je peux même vous dire que c' est un chat chien, partout où je suis, il est là tout près de moi. Je l' ADOOOOOOOOOREEEEEEEEEE, c' est mon copain, il s' entend à merveille avec mon siamois de 18 ans, et le ptit york de mon ami, il faut dire que je l' ai eu tout bébé.
J ai deja eut un chartreux il s appellait Gribouille il ai mort a 4 ans Mais malgret qu il me manque tres tres fort je peut constater que cette race de chat est tres gentille et je l adore
j'ai un chartreux il est très calin mais il n'aime pas le poisson!!!ELLE EST VRAIMENT DIFFICILE!!!!Mais elle est hyper douce et jolie!!?
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