Toutes les races de chats ne se ressemblent pas, tant physiquement qu’en ce qui concerne leur personnalité. Par exemple, alors que certaines sont munies d’une fourrure soyeuse, d’autres présentent des poils courts et crépus. Certaines sont connues pour leur tempérament très calme et affectueux, quand d’autres débordent d’énergie et font montre d’une grande indépendance.
Si les races ne sont pas égales en termes d’apparence et de caractère, elles ne le sont pas non plus en termes de popularité. Cela dit, celle-ci n’est pas forcément uniforme au niveau mondial : une race présente en nombre dans un pays peut ne pas l’être du tout dans un autre. Bien sûr, des aspects historiques ou climatiques peuvent l’expliquer, mais ils ne sont pas les seuls : les préférences et attentes locales jouent également.
Voici en l’occurrence les 10 races les plus populaires au Royaume-Uni.
Selon les statistiques de divers organismes, telles que celles que le People’s Dispensary for Sick Animals (PDSA) publie dans son PAW Report, le Royaume-Uni compte entre 11 et 12 millions de chats domestiques.
Si ce nombre peut paraître impressionnant dans l’absolu, il doit être mis en perspective avec sa population – un peu moins de 70 millions d’habitants. Ainsi, les Britanniques ont en fait beaucoup moins de petits félins chez eux que d’autres nations européennes. En effet, il y aurait environ 16 chats pour 100 habitants en Grande-Bretagne, contre 22 en France, 19 en Allemagne et en Suisse, ou encore 17 en Belgique. De fait, alors que les habitants de ces pays ont tendance à privilégier les chats, les Britanniques ont au contraire une légère préférence pour les chiens, puisqu’on en compte environ 12 à 13 millions.
En tout cas, comme dans tous les pays, les chats de race sont largement minoritaires. Ainsi, selon une enquête effectuée en 2021 par l’institut Basis Research pour le compte de l’association CATS, environ les deux tiers des chats de Grande-Bretagne sont des chats de gouttière, 5% des croisés et un quart des chats de race.
Fondé en 1910, le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF) est l’organisme d’enregistrement félin de référence pour l’enregistrement de ces derniers. La quasi-totalité d’entre eux sont inscrits dans ses registres, et les statistiques qu’il diffuse chaque année permettent de connaître les races les plus populaires au cours de cette période, ainsi que les tendances.
En effet, la popularité d’une race donnée peut varier fortement dans le temps : parmi celles qui sont aujourd’hui les plus appréciées, certaines étaient méconnues il y a quelques décennies à peine. À l’inverse, certaines qui étaient au zénith à l’époque se font aujourd’hui beaucoup plus discrètes.
En se basant sur les chiffres du GCCF, voici donc les 10 races de chat les plus populaires au Royaume-Uni sur la période 2016-2021.
C’est un chat originaire du royaume qui occupe la première place du classement depuis 2001 : le British Shorthair. En moyenne, plus de 7600 chatons de cette race sont nés chaque année dans le pays entre 2016 et 2021, si bien qu’elle représente à elle seule un peu plus du tiers des enregistrements auprès du GCCF pendant cette période. De surcroît, cela ne risque pas de changer de sitôt, vu que son nombre d’inscriptions continue d’augmenter et représente désormais le double de celui de son premier poursuivant.
La popularité de ce chat ne se cantonne d’ailleurs pas au Royaume-Uni. En effet, on le trouve par exemple aux alentours de la cinquième place dans les statistiques du Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) en France et de la Cat Fanciers’ Association (CFA) aux États-Unis.
Si le fait d’être originaire du pays joue certainement un rôle dans la popularité exceptionnelle du British Shorthair en Grande-Bretagne, ses qualités intrinsèques n’y sont pas non plus pour rien, et justifient qu’il soit très apprécié un peu partout dans le monde. Il se distingue notamment par son tempérament très sociable, qui fait qu’il lie des liens forts avec son maître. Cela dit, s’il aime recevoir des caresses, il n’est pas pour autant du genre à en réclamer sans cesse - et n’apprécie d’ailleurs pas vraiment d’être porté : il n’est donc pas particulièrement envahissant. Par ailleurs, il est doté d’une réelle intelligence, ce qui le rend assez facile à dresser : on peut lui apprendre toutes sortes de tours, ce qui au passage renforce les liens et la complicité avec lui. Enfin, il s’entend également très bien avec ses congénères ainsi qu’avec les autres animaux de compagnie (chiens, rongeurs, oiseaux, reptiles…), qu’il n’est pas du genre à prendre pour cible s’il cohabite avec.
Si le British Shorthair fait la course en tête depuis l’aube du 21ème siècle, son poursuivant le Ragdoll est quant à lui solidement installé sur la deuxième marche du podium sans interruption depuis 2010. Avec en moyenne 3500 naissances par année entre 2016 et 2021, il représente quelque 16% des enregistrements au cours de la période. Le nombre est d’ailleurs orienté à la hausse.
Cette race est très appréciée non seulement au Royaume-Uni, mais aussi dans d’autres pays occidentaux. C’est le cas notamment aux États-Unis et en France, où elle se place respectivement première et quatrième. Elle fait également partie du top 10 en Belgique, au Canada et en Suisse.
Connu pour son caractère très affectueux et tranquille, le Ragdoll est un compagnon agréable et attachant, qui aime tout autant jouer avec ses maîtres qu’être câliné. C’est d’ailleurs de là que vient son nom : lorsqu’on le prend dans les bras, il reste très calme et relâche tous ses muscles, si bien qu’on a l’impression de porter une poupée de chiffon (ou « ragdoll », en anglais). De plus, sa patience et sa grande sociabilité en font un compagnon idéal tant pour les familles avec des enfants et/ou d’autres animaux de compagnie que pour les personnes seules ou les séniors. Enfin, il est capable de s’adapter à toutes sortes de situations, y compris la vie en appartement.
Le Maine Coon clôture le podium des races les plus populaires de Grande-Bretagne, avec un nombre d’enregistrements annuels en hausse de près de 100% entre 2016 et 2021. Ainsi, alors que 1600 naissances avaient été recensées en 2016, plus de 3000 le furent en 2021. Il représente ainsi au cours de cette période 9% des inscriptions dans les registres du GCCF. L’explosion de sa popularité lui a en outre permis de consolider sa troisième position au classement annuel, qu’il occupe depuis 2013 mais qu’en 2016 le Siamois avait été en mesure de lui contester.
Comme pour le British Shorthair et le Ragdoll, les Britanniques ne sont pas les seuls à appréciser le Maine Coon. Par exemple, les chiffres de la CFA montrent qu’on le retrouve aussi au troisième rang aux États-Unis, son pays d'origine. En France, il occupe même la première position et écrase la concurrence, représentant à lui seul pas moins d’un tiers des chats enregistrés entre 2016 et 2021 au LOOF.
Moins friand de caresses que le Ragdoll et moins sociable que le British Shorthair, le Maine Coon se démarque par sa grande intelligence et son physique hors du commun. En effet, sa taille imposante, ses grandes oreilles qui ressemblent à celles d’un lynx et sa carrure musclée lui donnent une apparence robuste et sauvage. Mais dessous cette carapace se cache un chat affectueux, fidèle et vif, qui apprécie la compagnie non seulement des adultes, mais aussi des enfants, de ses congénères et même des chiens, avec qui il adore jouer. D’ailleurs, tant du fait de son caractère que de son gabarit, il est parfois surnommé « le chien des chats ».
Thaïlandais d’origine, le Siamois est très populaire en Grande-Bretagne, pays via lequel il se diffusa en Occident. Il figure chaque année depuis 2017 en quatrième position dans le classement des races les plus appréciées des Britanniques, avec en moyenne 1600 enregistrements annuels auprès du GCCF entre 2016 et 2021 - ce qui représente environ 7% des enregistrements sur cette période.
Contrairement aux trois races qui le précèdent au classement, sa popularité est une particularité britannique. Par exemple, dans le même temps, on ne le retrouve pas dans le top 10 aux États-Unis, et il ne se place que 18ème en France.
À l’image de la plupart des races présentes dans ce top 10, le Siamois est un chat très affectueux - voire trop aux yeux de certains. En effet, il a tendance à se montrer pot de colle et envahissant, suivant son maître absolument partout dans la maison et n’hésitant à réclamer des caresses ou de l’attention à grands renforts de miaulements. Il n’est d’ailleurs pas adapté pour des personnes qui sont souvent et/ou longuement absentes de chez elles. En revanche, quelqu’un qui travaille depuis la maison ou qui ne quitte que rarement son domicile a toutes les chances de trouver en lui un compagnon idéal, très fidèle et joueur, dont la possessivité n’a d’égal que la tendresse. Ce besoin de compagnie fait aussi que le Siamois apprécie d’avoir un camarade de jeu, qu’il s’agisse d’un congénère ou d’un chien.
Tout comme celle du Siamois, la présence du Burmese (d'ailleurs originaire lui aussi de Thaïlande) en cinquième position des races les plus populaires au Royaume-Uni est une particularité locale. En effet, il est loin de jouir d’une telle aura au niveau mondial, et est par exemple absent du top 10 tant en France qu’aux États-Unis.
C’est d’autant plus étonnant qu’il occupe cette place depuis 2014, même si le nombre d’enregistrements auprès du GCCF est légèrement orienté à la baissé. En moyenne, environ 1100 chatons ont été enregistrés chaque année entre 2016 et 2021, ce qui équivaut à 5% des inscriptions totales sur cette période.
Le caractère et le physique du Burmese ressemblent beaucoup à ceux du Siamois, ce qui contribue potentiellement à expliquer sa popularité. En fait, la première femelle Burmese connue fut d’abord prise pour une Siamoise, avant qu’un test génétique ne révèle qu’il s’agissait d’une autre race. Après s’être accouplée avec un Siamois, elle mit une monde une portée puis se reproduisit à nouveau avec l’un des chatons obtenus. C’est cette deuxième portée qui est à l’origine de la race.
Le Burmese est aussi extraverti et friand de caresses que le Siamois, et aime tout autant suivre les membres de sa famille de pièce en pièce. Sa proximité avec ces derniers implique que lui aussi est malheureux s’il est souvent laissé seul pendant de longues périodes. En revanche, c’est un compagnon idéal pour une famille avec des enfants, et il fait pour ces derniers un excellent partenaire de jeu. Il est d’ailleurs plutôt intelligent, si bien qu’il est parfaitement possible de lui apprendre différents tours, ou encore de le mettre au défi avec des puzzles pour chat. En outre, sa sociabilité et sa patience impliquent qu’il peut parfaitement cohabiter avec un autre chat et/ou avec un chien.
Le classement des races de chat les plus populaires en Grande-Bretagne est caractérisé par une certaine stabilité, et le Persan ne fait pas exception. En effet, ce petit félin dont les origines sont anciennes et se situent en Iran n’a jamais quitté la sixième place entre 2009 et 2021, à l’exception de 2013.
Cette stabilité au classement est toutefois un trompe-l’œil, car elle masque une baisse sensible du nombre d’enregistrements annuels auprès du GCCF. En effet, alors qu’environ 1300 naissances étaient répertoriées chaque année au début des années 2010, elles n’étaient plus qu’environ 900 une décennie plus tard. Les années 2010 n’ont fait d’ailleurs que prolonger une tendance encore plus marquée au cours de la décennie précédente : à l’aube du 21ème siècle, ce sont plus de 5000 Persans qui étaient inscrits chaque année dans les registres du GCCF. Ainsi, cette race ne représentait « plus que » environ 4% des inscriptions entre 2016 et 2021, contre deux fois plus 10 ans plus tôt et cinq fois plus 20 ans plus tôt.
On constate un recul également dans d’autres pays, mais cela n’empêche pas ce chat de compter encore de nombreux admirateurs un peu partout dans le monde. Par exemple, en France, il figure au cours de la même période en cinquième position, tandis qu’aux États-Unis il occupe la quatrième place.
Il faut dire qu’il ne manque pas de qualités, à commencer par le fait d’être globalement discipliné et calme. En outre, le travail de sélection opéré par les éleveurs de Persans au fil des générations en a fait un animal très sédentaire, parfaitement adapté à la vie en intérieur – par exemple en appartement. Son tempérament le rend particulièrement adapté pour tenir compagnie à des personnes solitaires ou âgées.
Il présente toutefois l’inconvénient d’être difficile d’entretien. En effet, son long pelage doit être brossé quotidiennement afin d’éviter les nœuds et de faciliter son nettoyage. En outre, ses yeux ont tendance à couler beaucoup, au point qu’il peut être nécessaire de les laver tous les jours. Le Persan a également une santé fragile, si bien qu’il nécessite une surveillance plus étroite – et généralement des visites chez le vétérinaire plus nombreuses – que la plupart de ses congénères.
Après avoir été huitième pendant plusieurs années, l’Oriental Shorthair figurait entre 2017 et 2021 au septième rang dans le classement des chats les plus populaires en Grande-Bretagne. En moyenne, un peu plus de 600 individus ont été inscrits chaque année au GCCF entre 2016 et 2021, si bien qu’il représente un peu moins de 3% des enregistrements dans le registre au cours de cette période.
De fait, le Royaume-Uni est un des pays où ce chat originaire de Thaïlande est le plus apprécié. En France par exemple, il ne se classe dans le même temps que seizième, et on ne le trouve pas non plus dans le top 10 aux États-Unis.
Ce chat partage bon nombre de caractéristiques avec son ancêtre le Siamois. Sur le plan physique, seules la couleur de ses yeux et la grande variété de robes qu’il est susceptible d’arborer l’en différencient. En termes de tempérament, il est lui aussi extrêmement attaché à son maître, et a besoin que ce dernier soit autant que possible à ses côtés. Il ne convient donc pas à un foyer dont les occupants sont souvent absents. Couplé à un goût prononcé pour le jeu, ce besoin d’attention peut le pousser à commettre diverses bêtises lorsqu’il s’ennuie. Mieux vaut donc veiller à ce qu’il ait toujours à sa disposition différents jouets, au risque qu’il se rabatte sur toutes sortes d’objets fragiles ou précieux. Compte tenu de sa sociabilité, une option intéressante pour éviter qu’il ne s’ennuie est de lui faire partager son foyer avec un autre représentant de la gent féline, ou même un chien compatible avec les chats.
Le Sacré de Birmanie figure au huitième rang dans le classement des races avec le plus d’inscriptions auprès du GCCF entre 2016 et 2021, et représente environ 2,5% du nombre d’enregistrements total sur cette période. Sa popularité est toutefois orientée à la baisse : longtemps classé septième, puis huitième, il est descendu en 2021 à la neuvième place, avec un nombre d’enregistrements annuels qui n’était plus que la moitié de ce qu’il était en 2012, passant d’environ 950 à environ 450.
Il suit donc en Grande-Bretagne une trajectoire inverse de celle qu’il connaît en France, pays dont on considère qu'il est originaire – même si ses origines sont en fait assez floues. Il est en effet solidement installé depuis 2012 en deuxième place du classement dans l’Hexagone, avec un nombre d’enregistrements annuels auprès du LOOF qui n’a cessé d’augmenter entre 2014 et 2021. En revanche, aux États-Unis, les chiffres du CFA montrent qu’il ne figure pas même dans le top 10.
À l’image de la majorité des races de ce classement, le Sacré de Birmanie est un chat sociable et ne peut rester seul pendant trop longtemps. Par ailleurs, il est assez équilibré : câlin sans être envahissant, et appréciant tant les moments de jeu que le calme. Ses origines n’y sont pas pour rien, car il fut créé en particulier à partir du Siamois et du Persan : il cumule donc le côté très joueur du premier et la placidité du second. Il est ainsi adapté à de nombreux foyers, d’autant qu’il ne montre aucune agressivité envers les enfants, les autres chats et les chiens.
Sur l’ensemble de la période 2016-2021, le Bleu Russe figure en neuvième position du classement des races de chat en Grande-Bretagne. Il oscille d’ailleurs chaque année autour de la 10ème place, avec une moyenne de 365 inscriptions annuelles auprès du GCCF. Ainsi, ce chat d’origine russe représente au cours de la période environ 1,5% du total des enregistrements.
Sa popularité en Grande-Bretagne est supérieure à celle dont il jouit dans la plupart des autres pays. Par exemple, en France et en Amérique du Nord, il est loin de figurer parmi les 10 races avec le plus grand nombre d’enregistrements annuels.
En plus de son physique élancé et gracieux, le Bleu Russe se distingue par son caractère très posé. C’est d’ailleurs ce qui explique qu’il n’apprécie guère les petits enfants, qui ont tendance à perturber la quiétude qu’il apprécie tant. Si on ajoute à cela le fait qu’il est relativement timide, on comprend qu’il préfère généralement se réfugier dans un coin tranquille lorsque des visiteurs s’invitent à son domicile. Même la confiance vis-à-vis de ses humains met un certain temps à s’installer : il est clairement plus discret et indépendant que des races comme le Siamois ou le Burmese.
Cela dit, une fois habitué à ses propriétaires, il se montre très tendre et plutôt joueur, au point de finir par créer des liens forts avec eux et s’ennuyer lors de leurs absences. Il est d’ailleurs possible de le distraire en lui faisant partager son foyer avec un autre animal de compagnie, qu’il s’agisse d’un chat, d’un chien voire d’un rongeur. Dans ce dernier cas, il faut cependant veiller à ne pas les laisser ensemble sans surveillance, car le Bleu Russe a conservé un instinct de chasse assez marqué. Ce dernier explique également qu’il est préférable qu’il dispose d’un accès à l’extérieur, et qu’il est important de le stimuler régulièrement avec des jeux.
Si l’Exotic Shorthair n’a figuré qu’une seule fois entre 2016 et 2021 dans le top 10 des races avec le plus grand nombre d’enregistrements auprès du GCCF, il n’en a jamais été bien loin : après une neuvième place en 2016 et une treizième en 2017, il s’est installé au onzième rang tout au long des quatre années suivantes. Il talonne d’ailleurs le Bleu Russe, avec 360 inscriptions annuelles en moyenne au cours de cette période, et représente donc lui aussi environ 1,5% des enregistrements entre 2016 et 2021.
Sa popularité en Grande-Bretagne est assez similaire à celle dont il bénéficie en France, où les statistiques d’inscription au LOOF montrent qu’il a oscillé au cours de la même période entre la dixième et la douzième place. Elle est en revanche très en deçà de celle dont il bénéficie dans son pays d’origine, les États-Unis. En effet, les chiffres de la CFA montrent qu’entre 2012 et 2020, il n’y a jamais quitté les deux premières places du classement.
Il faut dire que ce petit félin ne manque pas d’atouts, à commencer par celui de déborder d’affection sans toutefois se montrer envahissant. Très attaché aux membres de sa famille, il les suit comme son ombre et adore se coucher sur leurs genoux pour des moments de tendresse partagée. Pour autant, il sait se faire discret lorsqu'ils sont occupés, et reste alors près d’eux sans toutefois les déranger. Sa grande proximité avec ses maîtres implique d’ailleurs qu’il est particulièrement enclin à l’anxiété de séparation lorsque ceux-ci s’absentent. Une bonne solution pour éviter cela est de lui faire partager son quotidien avec un autre chat ou un représentant de la gent canine : vu la grande tolérance dont il fait preuve, les choses ont beaucoup de chances de bien se passer. Ce trait de caractère explique également qu’il supporte bien les enfants, pour autant qu’ils sachent se comporter respectueusement à son égard. Enfin, son calme et son adaptabilité en font un chat idéal en appartement, à condition de lui consacrer suffisamment de temps pour jouer avec lui.
Le passage en revue des races qu’ils adoptent le plus montre que les Britanniques ont une préférence pour les chats très affectueux et sociables, voire envahissantes. En effet, même si certains présents dans le top 10 sont davantage indépendants (le British Shorthair, le Maine Coon et le Bleu Russe), les autres supportent mal les absences de leur maître. Mais comme la nature fait bien les choses, ils ont aussi tendance à être sociables : ils sont donc généralement parfaitement aptes à partager leur foyer avec un congénère ou avec un chien, ce qui est un excellent moyen d’éviter qu’ils souffrent de mal-être en l’absence de leurs humains.
On constate également que les Britanniques préfèrent généralement les races à poils plutôt courts, même si le Maine Coon, le Persan et le Ragdoll font exception.
Enfin, alors qu’il existe plus d’une dizaine de races de chat britanniques, celles-ci ne sont pas forcément prophètes en leur pays. En effet, on ne trouve qu’une seule d’entre elles dans le top 10 : le British Shorthair, qui est néanmoins présent en nombre, puisqu'il domine largement le classement. Les Britanniques montrent par contre un intérêt certain pour les races ne provenant pas d’Europe ou des États-Unis, puisque c’est le cas de la moitié de celles du top 10 : le Siamois, le Burmese, le Persan, l’Oriental Shorthair et le Bleu Russe.